Lors d’une assemblée générale tenue ce samedi 14 decembre 2024 dans les locaux de la cnts , le Syndicat National des Employés et Cadres des Entreprises d’Assurances du Sénégal (SNECEA) a décidé de passer à l’offensive face à l’inaction du patronat. La secrétaire générale, Adama Aïssé Wane, a "dénoncé l’immobilisme persistant concernant la signature d’une nouvelle convention collective, pourtant en négociation depuis 2023 sous l’égide du ministère du Travail".
Selon elle, "cette convention, qui devait être signée dès juillet 2023, est bloquée par des contre-propositions jugées inacceptables du patronat. Parmi celles-ci figurent la révision à la baisse des indemnités de licenciement et de la gratification supplémentaire, ainsi qu’une offre jugée dérisoire de 200 000 francs CFA pour les frais d’inhumation des employés décédés, alors que le syndicat en demande 500 000".
Le SNECEA souligne également "une régression dans le traitement des assurances groupe". Le patronat proposerait de retenir les montants cotisés jusqu’à la retraite des travailleurs, ce qui suscite une vive indignation. "En 1977, le chiffre d’affaires du secteur était de 200 millions, et les travailleurs bénéficiaient d’une gratification annuelle. Aujourd’hui, avec un chiffre d’affaires de 276 milliards, le patronat prétend être incapable de répondre à ces besoins. C’est inadmissible", s’insurge Mme Wane.
Pour répondre à cette situation, le syndicat a annoncé une série d’actions : le port de brassards rouges les 18, 19, et 20 décembre, suivi d’une grève générale le 24 décembre 2024. À travers ces initiatives, les travailleurs du secteur des assurances espèrent faire pression pour obtenir une reconnaissance de leurs droits et un partage équitable des fruits de la croissance du secteur.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives dans ce bras de fer entre les employés et le patronat.
igfm
Selon elle, "cette convention, qui devait être signée dès juillet 2023, est bloquée par des contre-propositions jugées inacceptables du patronat. Parmi celles-ci figurent la révision à la baisse des indemnités de licenciement et de la gratification supplémentaire, ainsi qu’une offre jugée dérisoire de 200 000 francs CFA pour les frais d’inhumation des employés décédés, alors que le syndicat en demande 500 000".
Le SNECEA souligne également "une régression dans le traitement des assurances groupe". Le patronat proposerait de retenir les montants cotisés jusqu’à la retraite des travailleurs, ce qui suscite une vive indignation. "En 1977, le chiffre d’affaires du secteur était de 200 millions, et les travailleurs bénéficiaient d’une gratification annuelle. Aujourd’hui, avec un chiffre d’affaires de 276 milliards, le patronat prétend être incapable de répondre à ces besoins. C’est inadmissible", s’insurge Mme Wane.
Pour répondre à cette situation, le syndicat a annoncé une série d’actions : le port de brassards rouges les 18, 19, et 20 décembre, suivi d’une grève générale le 24 décembre 2024. À travers ces initiatives, les travailleurs du secteur des assurances espèrent faire pression pour obtenir une reconnaissance de leurs droits et un partage équitable des fruits de la croissance du secteur.
Les prochaines semaines s’annoncent décisives dans ce bras de fer entre les employés et le patronat.
igfm