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Sokhna Tayratou Mbacké Sidy:" J'ai quitté Karim Wade parce qu'il est imbu de sa personne; il méprise les Sénégalais (...) Pourquoi je soutiens désormais Me Madické Niang (...)"

Rédigé par Dakarposte le Mardi 9 Octobre 2018 à 14:07 modifié le Mercredi 10 Octobre 2018 - 02:08

Sokhna Tayratou Mbacké Sidy:" J'ai quitté Karim Wade parce qu'il est imbu de sa personne; il méprise les Sénégalais (...) Pourquoi je soutiens désormais Me Madické Niang (...)"
"Au lieu d’être proche de ses souteneurs, de nous autres "Karimistes",  je dirais plutôt du peuple pour mériter sa confiance afin d’augmenter sa chance  d’accéder aux hautes charges de l’Etat, Karim Wade, qui se dit leader politique, est plutôt éloigné des masses populaires, des rares personnes encore acquis à sa cause on ne peut plus indéfendable.
Ces masses méprisées par le fils de Wade, sont, faut-il le rappeler, dépositaires de la souveraineté et la délèguent à qui elles veulent lors des élections. Bref, j'ai décidé de ne plus soutenir Karim Wade pour la bonne et simple raison qu'il est imbu de sa personne; Il se croit le nombril du monde. Karim ne se donne même pas la peine de décrocher le téléphone pour, ne serait-ce que témoigner une attention ou une compassion à un compatriote (électeur potentiel) qui est au bout du…fil. Et pourtant, la politique doit être l’antichambre de la générosit
é . Il ne suffit pas d’attendre les élections pour apparaître comme le bon Samaritain et c'est ce que compte faire Karim Wade.  Et, comme nous l’apprend Abraham Lincoln, on ne peut tromper tout le peuple tout le temps. Le peuple n’est pas dupe ! 
" fulmine Sokhna Tayratou Mbacké que nous avons joint au téléphone lorsque nous avons eu vent de sa décision de rompre les amarres avec le fils de l'ancien Président de la République, exilé pour des raisons connues à Doha.
.
Invitée à être plus explicite , cette petite fille de Serigne Touba laissera entendre que son désormais ex leader politique "s’enferme quasiment dans son tour d’ivoire comme pour fuir la misère ambiante de ses inconditionnels", particulièrement des "Karimistes" de Touba. "Après mûres réflexions, j'ai décidé , d'un commun accord avec mon mouvement et sans contrepartie de soutenir Me Madické Niang. Au moins, lui, il est accessible, et c'est un talibé incontesté de Serigne Touba" fait savoir cette descendante du regretté khalif général des mourides Serigne Abdoul Ahad Mbacké avant de glisser: "Je me suis sacrifié, pourrais-je dire pour Karim Wade. J'ai été la première personne à créer ici à Touba un mouvement de soutien pour lui. Malheureusement, c'est une personne imbue de sa personne, il ne croit qu'en lui."


Cela dit, l’homme politique, commentent plusieurs politologues, doit, par définition, être très proche du peuple afin d’être un digne dépositaire de ses aspirations. C’est pourquoi, dans la Grèce antique, la démocratie athénienne avait pour théâtre l’agora, la grande place publique où se discutaient les problèmes de la nation ; discussions d’où sortaient les prises de décision les plus importantes. Socrate, Platon et d’autres philosophes de cette époque s’étaient fait les plus grands défenseurs de cette démocratie directe. Et Socrate avait toujours soutenu le principe de "limer et frotter sa cervelle contre celle d’autrui " pour accoucher des meilleures idées devant servir à gérer la société. C’est l’illustration parfaite du " pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ".

D’autres érudits dont des philosophes et hommes de lettres français célèbres ont aussi soutenu cette thèse : pas de démocratie sans une participation populaire massive.

Aujourd’hui, on ne le dira jamais assez, le désintérêt des populations vis-à-vis de la chose politique fait toujours balbutier notre démocratie. La participation aux élections reste désespérément faible. N’est-ce pas là une conséquence de l’abandon du peuple par les leaders politiques ?

En effet, pour les mieux lotis  d’entre eux, c’est seulement lors des cérémonies comme les baptêmes, les mariages, les obsèques que l’on remarque une timide présence des acteurs de la classe politique. Dans ces cas de figure, ces leaders qui prennent part à ces rencontres, se font souvent très discrets avant de disparaître furtivement dès la première occasion comme s’ils avaient horreur du contact avec la foule.


Comme a t'on coutume de dire,  Vox populi vox dei ! En termes moins sibyllins, si la voix du peuple est bien la voix de Dieu, les hommes politiques sont censés être les canaux d’expression des aspirations populaires, qui sont une émanation de la volonté divine.

A méditer...

Mamadou Ndiaye, dirpub dakarposte
 mail: njaydakarposte@gmail.com

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