Retour à la case départ. La mort de Idrissa Goudiaby fera l’objet d’une troisième contre expertise pour la manifestation de la vérité. Car, déclare le procureur Diallo, les deux premières sont contradictoires. La première expertise a conclu à une mort par arme blanche, ou objet contondant, un seul orifice constaté, et la deuxième, sollicitée par la famille éplorée, par arme à feu de gros calibre, deux orifices (bouche et cou), selon les rapport d’expertise.
Le procureur, dans ce dossier, a entendu cinq témoins oculaires, dont quatre ont affirmé que la balle a touché Idrissa Goudiaby au cou sans identifier le tireur.
Par conséquent, affirme le procureur qui n’écarte aucune thèse, encore moins aucune autopsie, une 3e expertise est envisagée pour la manifestation de la vérité. Et le parquet va ouvrir une information judiciaire, un juge d’instruction saisi.
Dans cet ordre d’idées, ajoute-t-il, le personnel soignant en place le jour du décès de Idrissa Goudiaby à l’hôpital, de même que les deux médecins légistes ayant fait les deux autopsies, seront aussi entendus par le juge. Non sans confirmer son appel à témoin.
Idrissa Goudiaby a été tué à Ziguinchor lors de la manif interdite de Yewwi le 17 juin dernier.
senego
Le procureur, dans ce dossier, a entendu cinq témoins oculaires, dont quatre ont affirmé que la balle a touché Idrissa Goudiaby au cou sans identifier le tireur.
Par conséquent, affirme le procureur qui n’écarte aucune thèse, encore moins aucune autopsie, une 3e expertise est envisagée pour la manifestation de la vérité. Et le parquet va ouvrir une information judiciaire, un juge d’instruction saisi.
Dans cet ordre d’idées, ajoute-t-il, le personnel soignant en place le jour du décès de Idrissa Goudiaby à l’hôpital, de même que les deux médecins légistes ayant fait les deux autopsies, seront aussi entendus par le juge. Non sans confirmer son appel à témoin.
Idrissa Goudiaby a été tué à Ziguinchor lors de la manif interdite de Yewwi le 17 juin dernier.
senego