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la France en fête

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 11 Juillet 2018 à 01:50

Au coup de sifflet final, c’est tout un pays qui s’est embrasé. Des rues de la capitale au bar d’un petit village du Doubs, extraits d’ambiance de cette folle soirée du 10 juillet.


la France en fête
Les Bleus ont battu les Diables rouges de Belgique mardi 10 juillet au soir, et c’est tout le pays qui s’est enflammé. Tour de France des ambiances, du petit village de la capitale au petit village du Doubs.
A Paris, la place de l’Hôtel de Ville, où un écran géant avait été placé et 20 000 personnes attendues, la foule s’est embrasée au coup de sifflet final. Autre lieu de la capitale, autre ambiance, sur les Champs-Elysées, fermés à la circulation pour l’occasion, les supporteurs sont bien venus en nombre, l’ambiance est joyeuse mais plutôt calme.
« Je n’y crois pas ! », lance Fred, jeune supporteur étonné de voir un tel rassemblement pour la victoire des pauvres Bleus.
Partout, la joie ne semble pas retomber, plus d’une heure après la fin de la rencontre. Dans la foule, on se moque aussi très gentiment d’Olivier Giroud : « Ce soir, il a mis sa chaussure droite sur le pied gauche, et l’inverse ! » rigole Patrick, devant le cortège montant vers l’Arc de Triomphe. Mais « one, two, three, viva Umtiti » prend le dessus dans les rangs. En fin de soirée, une dizaine de camions de forces de l’ordre ont commencé à évacuer la foule.
Depuis la place de l’Etoile, les véhicules des CRS ont commencé à descendre la célèbre avenue peu après minuit.
Au début de la manœuvre, les forces de l’ordre ont dû faire usage de grenades lacrymogènes, alors que des jets de bouteilles les ciblaient.
 
A Nantes, pas en reste côté célébrations, une Marseillaise est improvisée sur la place royale.
Ambiance festive également dans les rues de Bondy, au son des incontournables klaxons des voitures et des cris de joie des jeunes après la victoire des Bleus. « Kylian en finale ! », s’exclame un groupe. Pour les plus âgés, c’est l’heure de regagner son chez-soi, mais la soirée est belle : « C’est magnifique de partager ça avec les Bondynois », témoigne Fatima, 57 ans, tout sourire.

A Marseille, Ronan Cadic, 45 ans, vit sa première Coupe du monde avec son fils, Lucien 9 ans. Le petit hurle à n’en plus pouvoir, tous les deux sont très émus. « Pour une première Coupe avec mon fils, ça, je m’y attendais pas. » Dans le 6e arrondissement de Marseille, les supporteurs survoltés arrêtent les voitures. Les fumigènes empêchent parfois de voir l’écran qui diffuse les analyses post-match. Finie la tactique, place à la fête. Les « on est en finale » se mêlent au « black, blanc, beur ! » chantés par les passants en maillot. Certains fans de l’OM, attablés en terrasse ne se laissent pas impressionner par la foule et leurs fumigènes. Ils ne sont pas aussi enthousiastes que les passants. « Ça ne vaut pas l’OM en finale de l’Europa League », assure Hugo Lane, 28 ans. « Mais on va tenter de s’ambiancer quand même… »

A Fontain, dans le Doubs, 1022 habitants, le bar Gladoux est en liesse. Sans doute parmi les plus enthousiastes, Anne-Lise Bouveresse, 41 ans, responsable des ressources humaines à La Poste, sautille sur place, rie, interpelle les joueurs. « J’avais un papa arbitre qui m’emmenait à Sochaux quand j’étais petite », raconte-t-elle. Liesse générale et musique au menu de la fin de soirée. « Tu nous passes du Johnny ? », lance quelqu’un à José, le patron, affublé de lunettes et d’une perruque tricolore.

Du côté de Lyon, un air de 1998, avec klaxons, drapeaux et grappes humaines dans les fontaines. lace Bellecour, la clameur, des fumigènes, et des portables à bout de bras pour immortaliser le moment.
Place des Terreaux, des scènes identiques. Du haut des collines, on entend les cris de joies, les klaxons, des pétards. On voit des défilés de voitures dans les rues du centre. « Ma fille est en stage à Orlando aux Etats-Unis, mon fils à Paris, je leur envoie les images par Snapchat », avoue Martine, une cadre de 57 ans, qui filme tout avec son téléphone en main.

A Nice, une trentaine de personnes ont été légèrement blessées dans un mouvement de foule provoqué par des jets de pétards sur des terrasses bondées de supporters regardant la demi-finale du Mondial 2018 au niveau du cours Saleya, une rue très fréquentée du Vieux-Nice. « Les gens ont cru à des coups de feu, à un attentat, certains ont voulu se cacher dans le restaurant », a décrit à l’Agence France-Presse (AFP) un restaurateur du cours Saleya.

Dans la panique, des personnes ont été blessées légèrement, par des chutes, mais aussi des coupures, selon les pompiers, qui ont pris en charge une trentaine d’entre elles sur la Promenade des Anglais.

Le Monde

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