C’est juste un mois seulement après qu’il a été autorisé à purger une partie de sa peine de prison à son domicile, que l’ancien président tchadien, Hissein Habré a été renvoyé dans sa cellule.
Dakarposte a appris de sources concordantes que le juge d’application des peines s’est basé, pour ce faire, sur une disposition de la loi qui prévoit qu’au bout d’un mois, le bénéficiaire de cette mise en liberté provisoire doit formuler une nouvelle demande qu’il lui appartiendra, et à lui seul d’apprécier. Donc, pour n’avoir pas demandé expressément que la mesure de clémence se poursuive, Habré retourne en prison.
Son épouse, dans un communiqué qu’elle a fait parvenir à la presse, dénonce un acharnement contre Habré qui lui semble être une volonté délibérée de mettre en danger la vie de ce dernier. En somme elle soupçonne une main politique qui guide la signature du juge d’application des peines. Même si elle ne s’avance pas dans cette direction, elle semble le désigner du doigt.
«Force est de constater», dit-elle dans ce communiqué, «que la mise en danger de la vie du Président Habré est volontairement organisée. Est-ce là que résident les intérêts politiques autour de l’acharnement hostile que subit le Président Habré ? Pendant 3 mois, un blocage des soins, une maltraitance, une violation grave du droit à la santé avaient été bien organisés par les autorités politiques avec la complicité du juge d’application des peines ; ce qui constitue un indice grave de cette volonté néfaste de nuire parmi tant d’autres».
Il s’agit bien là d’une accusation contre les autorités politiques de notre pays que rattrape cette affaire africaine dont notre pays n’avait pas besoin.
Au début de cette affaire, l’Etat Sénégalais qui avait accueilli monsieur Habré s’était bien gardé de tenter de le juger malgré l’insistance de la société civile internationale, Human Rights Watch en tête, qui aurait manipulé de prétendues victimes afin de lui intenter un procès pour des massacres qui se seraient produits lorsqu’il était président du Tchad. Réfugié dans notre pays, il était libre de ses mouvements. Il lui était juste demandé de ne pas s’exprimer sur des faits politiques concernant son pays. Wade avait esquivé adroitement et réussi à retarde, ou à ne jamais organiser ce procès. Mais, dès qu’il a été élu, Macky Sall a décidé de céder à cette pression.
Or, pourtant, ce procès a été financé par le principal adversaire d’Habré, Idriss Deby en l’occurrence, l’actuel chef de l’Etat du Tchad. Ce n’était ni éthiquement, ni politiquement correct que notre pays organise ce procès, même en se basant sur une décision prétendue «internationale». Si Wade avait refusé, pourquoi Macky Sall s’est empressé d’organiser ce procès manifestement commandité ?
Madame Habré semble bien savoir pourquoi elle ne cesse de protester depuis le début de cette affaire. Et, avec elle, un grand nombre de Sénégalais, dont même l’homme politique Jean Paul Dias, patron du BCG qui s’est exprimé sur le sujet. A l’en croire, notre pays n’aurait jamais dû organiser ce procès qui, aux yeux de nombre de démocrates, n’était qu’un parodie.
Dakarposte a appris de sources concordantes que le juge d’application des peines s’est basé, pour ce faire, sur une disposition de la loi qui prévoit qu’au bout d’un mois, le bénéficiaire de cette mise en liberté provisoire doit formuler une nouvelle demande qu’il lui appartiendra, et à lui seul d’apprécier. Donc, pour n’avoir pas demandé expressément que la mesure de clémence se poursuive, Habré retourne en prison.
Son épouse, dans un communiqué qu’elle a fait parvenir à la presse, dénonce un acharnement contre Habré qui lui semble être une volonté délibérée de mettre en danger la vie de ce dernier. En somme elle soupçonne une main politique qui guide la signature du juge d’application des peines. Même si elle ne s’avance pas dans cette direction, elle semble le désigner du doigt.
«Force est de constater», dit-elle dans ce communiqué, «que la mise en danger de la vie du Président Habré est volontairement organisée. Est-ce là que résident les intérêts politiques autour de l’acharnement hostile que subit le Président Habré ? Pendant 3 mois, un blocage des soins, une maltraitance, une violation grave du droit à la santé avaient été bien organisés par les autorités politiques avec la complicité du juge d’application des peines ; ce qui constitue un indice grave de cette volonté néfaste de nuire parmi tant d’autres».
Il s’agit bien là d’une accusation contre les autorités politiques de notre pays que rattrape cette affaire africaine dont notre pays n’avait pas besoin.
Au début de cette affaire, l’Etat Sénégalais qui avait accueilli monsieur Habré s’était bien gardé de tenter de le juger malgré l’insistance de la société civile internationale, Human Rights Watch en tête, qui aurait manipulé de prétendues victimes afin de lui intenter un procès pour des massacres qui se seraient produits lorsqu’il était président du Tchad. Réfugié dans notre pays, il était libre de ses mouvements. Il lui était juste demandé de ne pas s’exprimer sur des faits politiques concernant son pays. Wade avait esquivé adroitement et réussi à retarde, ou à ne jamais organiser ce procès. Mais, dès qu’il a été élu, Macky Sall a décidé de céder à cette pression.
Or, pourtant, ce procès a été financé par le principal adversaire d’Habré, Idriss Deby en l’occurrence, l’actuel chef de l’Etat du Tchad. Ce n’était ni éthiquement, ni politiquement correct que notre pays organise ce procès, même en se basant sur une décision prétendue «internationale». Si Wade avait refusé, pourquoi Macky Sall s’est empressé d’organiser ce procès manifestement commandité ?
Madame Habré semble bien savoir pourquoi elle ne cesse de protester depuis le début de cette affaire. Et, avec elle, un grand nombre de Sénégalais, dont même l’homme politique Jean Paul Dias, patron du BCG qui s’est exprimé sur le sujet. A l’en croire, notre pays n’aurait jamais dû organiser ce procès qui, aux yeux de nombre de démocrates, n’était qu’un parodie.