L'affaire est gérée dans la plus grande discrétion. Selon les informations exclusives de Libération, un ressortissant nigérian du nom de Muhammed Adamu a été discrètement placé en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic) pour des faits de terrorisme présumé.
Des sources informent que ce dernier, qui faisait des prêches pour les combattants du mouvement terroriste, a séjourné au Nigéria puis en Mauritanie avant de venir au Sénégal où il a séjourné à Kaolack et ensuite Tambacounda. Les services sénégalais qui le suivaient de près l'ont interpellé après avoir cerné tous ses contacts (...).
Lors de son interrogation, sous le régime de la garde à vue, Muhammed Adamu, présenté comme un ambassadeur de Boko Haram par plusieurs services de renseignement étranger, a reconnu qu'il prêchait, au Nigéria, pour les combattants du mouvement terroriste. Mais, d'après lui, c'était pour les pousser à déposer les armes. Un argument qui n'a pas convaincu les enquêteurs d'autant que le mis en cause présumé est lié à Moctar Diokhané, condamné par la Chambre criminelle de Dakar à 20 ans de travaux forcés pour terrorisme, qu'il dit avoir connu entre 2014 et 2015 à Abadam, localité du Niger frontalière avec le Nigéria, qui sert de base à Boko Haram. Pire, Muhammed Adamu est venu au Sénégal avec des indications précises de Moussa Mbaye, combattant et recruteur sénégalais pour Boko Haram tué sur le théâtre des opérations dont le nom est beaucoup revenu lors du procès de Moctar Diokhané et Cie.
Cheikh Mbacké Guissé
Des sources informent que ce dernier, qui faisait des prêches pour les combattants du mouvement terroriste, a séjourné au Nigéria puis en Mauritanie avant de venir au Sénégal où il a séjourné à Kaolack et ensuite Tambacounda. Les services sénégalais qui le suivaient de près l'ont interpellé après avoir cerné tous ses contacts (...).
Lors de son interrogation, sous le régime de la garde à vue, Muhammed Adamu, présenté comme un ambassadeur de Boko Haram par plusieurs services de renseignement étranger, a reconnu qu'il prêchait, au Nigéria, pour les combattants du mouvement terroriste. Mais, d'après lui, c'était pour les pousser à déposer les armes. Un argument qui n'a pas convaincu les enquêteurs d'autant que le mis en cause présumé est lié à Moctar Diokhané, condamné par la Chambre criminelle de Dakar à 20 ans de travaux forcés pour terrorisme, qu'il dit avoir connu entre 2014 et 2015 à Abadam, localité du Niger frontalière avec le Nigéria, qui sert de base à Boko Haram. Pire, Muhammed Adamu est venu au Sénégal avec des indications précises de Moussa Mbaye, combattant et recruteur sénégalais pour Boko Haram tué sur le théâtre des opérations dont le nom est beaucoup revenu lors du procès de Moctar Diokhané et Cie.
Cheikh Mbacké Guissé