C’est connu, Macky Sall ne tolère aucune défaite. Surtout celles des responsables de son parti qui occupent des postes très importants dans son gouvernement comme ministres ou comme DG de sociétés nationales. Pour s’en convaincre, rappelons qu’en 2014 il avait menacé tous les responsables de la coalition BBY qui étaient candidats dans leur localité de les virer s’ils ne gagnaient pas leur circonscription. La Dame de fer de l’Apr à l’époque, Mimi Touré en l’occurrence en avait fait les frais puisqu’elle avait été limogée de son poste de Premier ministre pour n’avoir pas pu mettre Grand Yoff dans son escarcelle politique, battue qu’elle avait été par khalifa Sall qui raflera la mairie de Grand Yoff puis celle de Dakar. Le syndrome Mimi Touré est donc en train de guetter plusieurs responsables de Bennoo.
L’un de ceux qui pourraient faire les frais de leur entêtement est bien Abdoulaye Diouf Sarr
L'actuel ministre de la Santé et de l’Action Sociale prétend à la mairie de Dakar. Après avoir été élu maire de Yoff en 2014, Abdoulaye Diouf Sarr vise donc plus haut. Il a le soutien du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop qui l’a " investi " lors d’un grand rassemblement de la communauté léboue à la mosquée de la Divinité.
Il y a aussi un ministre-maire a été lui aussi « investi » par une partie de la collectivité léboue : il s'agit de Alioune Ndoye qui a l’aval de l’autre Grand Serigne, le fils du défunt Bassirou Diagne. L’actuel ministre de la Pêche, membre du PS et éminent responsable de BBY est candidat à sa propre succession à la mairie de Dakar-Plateau.
Autre exemple parmi tant d'autres, dans la commune de Dieuppeul-Derklé, les partisans de Benno Bokk Yakaar ont jeté leur dévolu sur leDirecteur Général du Port Autonome de Dakar, Aboubacar Sadikh Bèye.
Pour sa part, le ministre de l’Economie Amadou Hott a décidé de briguer les suffrages des populations de Yeumbeul Sud.
Il devra faire face au maire sortant Bara Gaye qui n’a pas du tout l’intention de se laisser faire. Ce dernier vient d’inaugurer en grandes pompes dans sa circonscription un nouveau centre commercial qu’il compte présenter comme un trophée de guerre lors de la campagne électorale.
Or, s’ils n’y prennent garde, tous ces messieurs courent le risque de perdre leur fauteuil s’ils ne gagnent pas la municipale dans leur circonscription car, pour Macky Sall, ces élections locales sont une manière de préparer la présidentielle de 2024 à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux mais qui reste un sujet tabou dans son entourage. Alors gare aux perdants !
L’un de ceux qui pourraient faire les frais de leur entêtement est bien Abdoulaye Diouf Sarr
L'actuel ministre de la Santé et de l’Action Sociale prétend à la mairie de Dakar. Après avoir été élu maire de Yoff en 2014, Abdoulaye Diouf Sarr vise donc plus haut. Il a le soutien du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop qui l’a " investi " lors d’un grand rassemblement de la communauté léboue à la mosquée de la Divinité.
Il y a aussi un ministre-maire a été lui aussi « investi » par une partie de la collectivité léboue : il s'agit de Alioune Ndoye qui a l’aval de l’autre Grand Serigne, le fils du défunt Bassirou Diagne. L’actuel ministre de la Pêche, membre du PS et éminent responsable de BBY est candidat à sa propre succession à la mairie de Dakar-Plateau.
Autre exemple parmi tant d'autres, dans la commune de Dieuppeul-Derklé, les partisans de Benno Bokk Yakaar ont jeté leur dévolu sur leDirecteur Général du Port Autonome de Dakar, Aboubacar Sadikh Bèye.
Pour sa part, le ministre de l’Economie Amadou Hott a décidé de briguer les suffrages des populations de Yeumbeul Sud.
Il devra faire face au maire sortant Bara Gaye qui n’a pas du tout l’intention de se laisser faire. Ce dernier vient d’inaugurer en grandes pompes dans sa circonscription un nouveau centre commercial qu’il compte présenter comme un trophée de guerre lors de la campagne électorale.
Or, s’ils n’y prennent garde, tous ces messieurs courent le risque de perdre leur fauteuil s’ils ne gagnent pas la municipale dans leur circonscription car, pour Macky Sall, ces élections locales sont une manière de préparer la présidentielle de 2024 à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux mais qui reste un sujet tabou dans son entourage. Alors gare aux perdants !