
« Soutenir tout ce qui contribuera à la désescalade », c'est en ces termes que l'Arabie saoudite justifie le versement de cette aide humanitaire à l'Ukraine. Le geste survient dans un moment particulier, en pleine crispation entre Ryad et Washington.
L'Arabie saoudite a, en effet, refusé d'ouvrir les vannes de la production de pétrole. Elle est restée sourde aux demandes des États-Unis qui pressaient Ryad d'agir pour atténuer les effets de la crise énergétique. La décision a été prise dans le cadre de l'Opep+ dont la Russie est également membre. La Russie qui, comme les autres producteurs de pétrole, doit bénéficier du maintien des prix de l'« or noir ».
« Conséquences »
Dans ce contexte, les 400 millions de dollars d'aide humanitaire à l'Ukraine, suffiront-ils à apaiser la colère de tous ceux qui accusent l'Arabie saoudite de faire le jeu de Moscou ? Rien n'est moins sûr. Le Président américain a promis des « conséquences » pour ce que les Saoudiens « ont fait avec la Russie ».
Le Royaume - de son côté - rejette les critiques américaines et assure que sa décision a été uniquement prise en fonction de considérations économiques.
L'Arabie saoudite a, en effet, refusé d'ouvrir les vannes de la production de pétrole. Elle est restée sourde aux demandes des États-Unis qui pressaient Ryad d'agir pour atténuer les effets de la crise énergétique. La décision a été prise dans le cadre de l'Opep+ dont la Russie est également membre. La Russie qui, comme les autres producteurs de pétrole, doit bénéficier du maintien des prix de l'« or noir ».
« Conséquences »
Dans ce contexte, les 400 millions de dollars d'aide humanitaire à l'Ukraine, suffiront-ils à apaiser la colère de tous ceux qui accusent l'Arabie saoudite de faire le jeu de Moscou ? Rien n'est moins sûr. Le Président américain a promis des « conséquences » pour ce que les Saoudiens « ont fait avec la Russie ».
Le Royaume - de son côté - rejette les critiques américaines et assure que sa décision a été uniquement prise en fonction de considérations économiques.