Invité de l’émission En Vérité, Cheikh Thioro Mbacké, vice-président de l’Assemblée nationale et figure de PASTEF à Touba, a exprimé de vives critiques à l’encontre du système judiciaire sénégalais, qu’il juge partial et inefficace. Selon lui, seule une refonte profonde de la justice permettra de garantir l’équité et de faire respecter la vision du parti au pouvoir.
« C’est seulement sous notre régime qu’on voit des gens identifiés insulter publiquement le Premier ministre sans aucune conséquence judiciaire », s’est indigné M. Mbacké, qui dit recevoir quotidiennement des attaques personnelles restées impunies. Malgré plusieurs plaintes déposées, notamment au niveau du parquet de Diourbel, aucune suite n’aurait été donnée. « La justice ne fait pas son travail. Et pourtant, moi, je peux régler cela en 24 heures. Mais nous avons choisi la voie de l’éthique : jub, jubeul, jubanti », a-t-il affirmé.
Le député pastefien estime que le Premier ministre Ousmane Sonko aurait dû commencer la rupture par le secteur de la justice. « On ne peut pas prôner une nouvelle gouvernance avec une justice encore infiltrée par les anciennes pratiques. Aujourd’hui, si un militant de PASTEF insulte, il est arrêté. Par contre, ceux qui insultent ouvertement Ousmane Sonko restent libres s’ils sont de l’opposition. C’est inacceptable. »
Cheikh Thioro Mbacké appelle donc à un remaniement profond au sein de la justice pour y placer, selon ses mots, « des personnes qui comprennent et incarnent la vision de notre projet ». Il va plus loin en évoquant une hostilité assumée d’une partie de la magistrature et des forces de l’ordre : « Certains magistrats ont une haine viscérale envers PASTEF et son président. Il faut que cela cesse. Sinon, chacun fera ce qu’il veut, et ce sera l’anarchie. »
Rts
« C’est seulement sous notre régime qu’on voit des gens identifiés insulter publiquement le Premier ministre sans aucune conséquence judiciaire », s’est indigné M. Mbacké, qui dit recevoir quotidiennement des attaques personnelles restées impunies. Malgré plusieurs plaintes déposées, notamment au niveau du parquet de Diourbel, aucune suite n’aurait été donnée. « La justice ne fait pas son travail. Et pourtant, moi, je peux régler cela en 24 heures. Mais nous avons choisi la voie de l’éthique : jub, jubeul, jubanti », a-t-il affirmé.
Le député pastefien estime que le Premier ministre Ousmane Sonko aurait dû commencer la rupture par le secteur de la justice. « On ne peut pas prôner une nouvelle gouvernance avec une justice encore infiltrée par les anciennes pratiques. Aujourd’hui, si un militant de PASTEF insulte, il est arrêté. Par contre, ceux qui insultent ouvertement Ousmane Sonko restent libres s’ils sont de l’opposition. C’est inacceptable. »
Cheikh Thioro Mbacké appelle donc à un remaniement profond au sein de la justice pour y placer, selon ses mots, « des personnes qui comprennent et incarnent la vision de notre projet ». Il va plus loin en évoquant une hostilité assumée d’une partie de la magistrature et des forces de l’ordre : « Certains magistrats ont une haine viscérale envers PASTEF et son président. Il faut que cela cesse. Sinon, chacun fera ce qu’il veut, et ce sera l’anarchie. »
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