Le rassemblement du mouvement Arr li gnou bok étant interdit par le Préfet de Dakar, il fallait donc s’attendre à ce que la Place de l’Obélisque soit quadrillée. Des éléments de la brigade anti-émeute, armés jusqu’aux dents, notamment de grenades lacrymogènes se sont positionnés dès 7 h du matin à chaque intersection menant vers la Place de l’Obélisque.
Dakarposte a appris que les plus hautes autorités policières avaient instruit à leurs troupes de se montrer “particulièrement actives, mais intransigeants ” dans la dispersion de cette manifestation de protestation, que l'État avait interdite dès la veille.
Dès que de jeunes opposants récalcritants ont pointé le bout du nez, les forces de l'ordre se sont vites ruées sans attendre sur les premiers rangs, provoquant des courses effrénées, des chutes, des écrasements. Du coup, les rues menant vers la Place de l’Obélisque ressemblent à des cul-de-sac. Difficile de respirer l’odeur pestilentielle à cause des grenades lacrymogènes balancées un peu partout. C’est le sauve qui peut.
On est désormais loin des scènes de fraternisation entre forces de l'ordre et manifestants, malicieusement diffusées sur YouTube, et qui offraient un contraste saisissant avec ce qui se passait les mêmes week-ends, de l'autre côté de la Méditerranée, entre « gilets jaunes » et policiers français.
Simultanément, les limiers procèdent spontanément à l'arrestation de plusieurs individus dont le rappeur, pièce maîtresse du mouvement Y’en à marre, Simon Kouka. Et, d’aucuns, parmi les manifestants soupçonnent les autorités d’avoir sciemment coupé l’électricité sur toute l’étendue du territoire aux fins de “neutraliser” les communications entre contempteurs du régime marron sur les réseaux sociaux. Avéré ou pas, le “jus” a été bizarrement coupé pendant plusieurs tours d’horloge au Sénégal.
Dakarposte a appris que les plus hautes autorités policières avaient instruit à leurs troupes de se montrer “particulièrement actives, mais intransigeants ” dans la dispersion de cette manifestation de protestation, que l'État avait interdite dès la veille.
Dès que de jeunes opposants récalcritants ont pointé le bout du nez, les forces de l'ordre se sont vites ruées sans attendre sur les premiers rangs, provoquant des courses effrénées, des chutes, des écrasements. Du coup, les rues menant vers la Place de l’Obélisque ressemblent à des cul-de-sac. Difficile de respirer l’odeur pestilentielle à cause des grenades lacrymogènes balancées un peu partout. C’est le sauve qui peut.
On est désormais loin des scènes de fraternisation entre forces de l'ordre et manifestants, malicieusement diffusées sur YouTube, et qui offraient un contraste saisissant avec ce qui se passait les mêmes week-ends, de l'autre côté de la Méditerranée, entre « gilets jaunes » et policiers français.
Simultanément, les limiers procèdent spontanément à l'arrestation de plusieurs individus dont le rappeur, pièce maîtresse du mouvement Y’en à marre, Simon Kouka. Et, d’aucuns, parmi les manifestants soupçonnent les autorités d’avoir sciemment coupé l’électricité sur toute l’étendue du territoire aux fins de “neutraliser” les communications entre contempteurs du régime marron sur les réseaux sociaux. Avéré ou pas, le “jus” a été bizarrement coupé pendant plusieurs tours d’horloge au Sénégal.