Au centre de traitement de Guédiawaye, en banlieue de Dakar, le docteur Ousseynou Sarr a des cernes sous les yeux. A l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, il vient de passer la nuit en garde dans ce qu’on appelle la « zone rouge », auprès des malades du Covid-19. « Les gardes sont infernales, de 16h à 8h du matin. On est épuisé. Les malades viennent souvent la nuit pour éviter le regard des gens du quartier. »
« Obligation patriotique »
A 33 ans, le médecin, en spécialisation en cancérologie, est l’un des chefs d’équipe au Centre de traitement (CTE) qui prend en charge quelques 200 malades. Accueil des patients, constitution du dossier médical, continuité des soins. Le docteur Sarr a signé un contrat de trois mois. « J’ai commencé début avril. On avait un manque de personnel. C’est une obligation patriotique pour nous d’intégrer le centre. On a signé le contrat au début du mois de mai, mais on a commencé à nous payer la semaine dernière. Il faut qu’il y ait des démarches pour la motivation soit plus effective pour tout le personnel du CTE »
« La motivation », autrement dit une prime, en plus d’un salaire de 600 000 FCFA par mois, environ 900 euros. En attendant, retour au travail, en « zone verte » cette fois, au service cancérologie. Les ascenseurs sont hors service : « Certains malades du centre ont tenté de s’enfuir », explique le médecin. Une deuxième journée commence. Il dormira plus tard. « Parfois, je rentre et je dors toute le journée et toute la nuit ».
Au Sénégal, le dernier bilan de la lutte contre le coronavirus est de 93 décès, 6 129 cas confirmés, dont 1 963 sous traitement.
« Obligation patriotique »
A 33 ans, le médecin, en spécialisation en cancérologie, est l’un des chefs d’équipe au Centre de traitement (CTE) qui prend en charge quelques 200 malades. Accueil des patients, constitution du dossier médical, continuité des soins. Le docteur Sarr a signé un contrat de trois mois. « J’ai commencé début avril. On avait un manque de personnel. C’est une obligation patriotique pour nous d’intégrer le centre. On a signé le contrat au début du mois de mai, mais on a commencé à nous payer la semaine dernière. Il faut qu’il y ait des démarches pour la motivation soit plus effective pour tout le personnel du CTE »
« La motivation », autrement dit une prime, en plus d’un salaire de 600 000 FCFA par mois, environ 900 euros. En attendant, retour au travail, en « zone verte » cette fois, au service cancérologie. Les ascenseurs sont hors service : « Certains malades du centre ont tenté de s’enfuir », explique le médecin. Une deuxième journée commence. Il dormira plus tard. « Parfois, je rentre et je dors toute le journée et toute la nuit ».
Au Sénégal, le dernier bilan de la lutte contre le coronavirus est de 93 décès, 6 129 cas confirmés, dont 1 963 sous traitement.