Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi un nouvel accord commercial avec Pékin qui donnerait aux États-Unis l'accès aux aimants et minéraux rares de la Chine.
En retour, Donald Trump a déclaré que les États-Unis fourniraient à Pékin "ce qui a été convenu", notamment en autorisant les étudiants chinois à fréquenter les universités américaines. Le président américain s'était récemment opposé à la présence de ressortissants étrangers - en particulier chinois - sur les campus universitaires américains.
"NOTRE ACCORD AVEC LA CHINE EST FAIT, SOUS RÉSERVE DE L'APPROBATION FINALE DU PRÉSIDENT XI ET DE MOI", a écrit Donald Trump mercredi sur son réseau Truth Social. "NOUS RECEVONS UN TOTAL DE 55 % DE DROITS DE DOUANE, LA CHINE EN REÇOIT 10 %. LES RELATIONS SONT EXCELLENTES !".
Il a également annoncé que les droits de douane sur les produits chinois seront désormais fixés à 55 %. Selon la Maison Blanche, ce taux correspond aux 30 % annoncés lors de négociations en mai à Genève auxquels s'ajoutent 25 % de taxes préexistantes sur les produits chinois.
Risque de travail forcé dans les chaînes d'approvisionnement chinoises
Des négociateurs américains et chinois ont annoncé mardi en fin de journée à Londres qu'ils s'étaient mis d'accord sur un cadre pour remettre leurs négociations commerciales sur les rails après une série de différends entre Washington et Pékin.
L'annonce a été faite à l'issue de deux jours de négociations dans la capitale britannique, qui se sont achevées mardi en fin de journée.
Elle est intervenue alors qu'un groupe international de défense des droits de l'Homme a déclaré que plusieurs grandes marques risquent d'avoir recours au travail forcé dans leurs chaînes d'approvisionnement chinoises parce qu'elles utilisent des minerais essentiels ou achètent des produits à base de minerais provenant de la région du Xinjiang, dans l'extrême ouest de la Chine.
Le rapport de l'organisation Global Rights Compliance, basée aux Pays-Bas, indique que des entreprises telles que Avon, Walmart, Nescafe, Coca-Cola et le fournisseur de peinture Sherwin-Williams pourraient être liées au titane provenant du Xinjiang.
Or, les groupes de défense des droits de l'Homme affirment que le gouvernement chinois a recours à des pratiques de travail coercitives dans cette région à l'encontre des Ouïghours, majoritairement musulmans, et d'autres minorités turques.
Le rapport fait état de 77 fournisseurs chinois de titane, de lithium, de béryllium et de magnésium opérant dans le Xinjiang. Il indique que ces fournisseurs risquent de participer aux "programmes de transfert de main-d'œuvre" du gouvernement chinois, qui obligent les Ouïghours à travailler dans des usines dans le cadre d'une campagne d'assimilation et de détention de masse.
Interrogé sur ce rapport, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que "personne n'a jamais été transféré de force dans le Xinjiang chinois dans le cadre de programmes de travail".
Les entreprises citées n'ont pas immédiatement réagi au rapport.
En retour, Donald Trump a déclaré que les États-Unis fourniraient à Pékin "ce qui a été convenu", notamment en autorisant les étudiants chinois à fréquenter les universités américaines. Le président américain s'était récemment opposé à la présence de ressortissants étrangers - en particulier chinois - sur les campus universitaires américains.
"NOTRE ACCORD AVEC LA CHINE EST FAIT, SOUS RÉSERVE DE L'APPROBATION FINALE DU PRÉSIDENT XI ET DE MOI", a écrit Donald Trump mercredi sur son réseau Truth Social. "NOUS RECEVONS UN TOTAL DE 55 % DE DROITS DE DOUANE, LA CHINE EN REÇOIT 10 %. LES RELATIONS SONT EXCELLENTES !".
Il a également annoncé que les droits de douane sur les produits chinois seront désormais fixés à 55 %. Selon la Maison Blanche, ce taux correspond aux 30 % annoncés lors de négociations en mai à Genève auxquels s'ajoutent 25 % de taxes préexistantes sur les produits chinois.
Risque de travail forcé dans les chaînes d'approvisionnement chinoises
Des négociateurs américains et chinois ont annoncé mardi en fin de journée à Londres qu'ils s'étaient mis d'accord sur un cadre pour remettre leurs négociations commerciales sur les rails après une série de différends entre Washington et Pékin.
L'annonce a été faite à l'issue de deux jours de négociations dans la capitale britannique, qui se sont achevées mardi en fin de journée.
Elle est intervenue alors qu'un groupe international de défense des droits de l'Homme a déclaré que plusieurs grandes marques risquent d'avoir recours au travail forcé dans leurs chaînes d'approvisionnement chinoises parce qu'elles utilisent des minerais essentiels ou achètent des produits à base de minerais provenant de la région du Xinjiang, dans l'extrême ouest de la Chine.
Le rapport de l'organisation Global Rights Compliance, basée aux Pays-Bas, indique que des entreprises telles que Avon, Walmart, Nescafe, Coca-Cola et le fournisseur de peinture Sherwin-Williams pourraient être liées au titane provenant du Xinjiang.
Or, les groupes de défense des droits de l'Homme affirment que le gouvernement chinois a recours à des pratiques de travail coercitives dans cette région à l'encontre des Ouïghours, majoritairement musulmans, et d'autres minorités turques.
Le rapport fait état de 77 fournisseurs chinois de titane, de lithium, de béryllium et de magnésium opérant dans le Xinjiang. Il indique que ces fournisseurs risquent de participer aux "programmes de transfert de main-d'œuvre" du gouvernement chinois, qui obligent les Ouïghours à travailler dans des usines dans le cadre d'une campagne d'assimilation et de détention de masse.
Interrogé sur ce rapport, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que "personne n'a jamais été transféré de force dans le Xinjiang chinois dans le cadre de programmes de travail".
Les entreprises citées n'ont pas immédiatement réagi au rapport.