La modification de la loi sur l’état d’urgence est passée en commission vendredi dernier. Sauf revirement, elle passera en plénière ce lundi 11 Janvier 2020 à l’Assemblée nationale .
Le projet de loi modifiant la loi numéro 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège a été adopté par la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le mercredi 6 janvier 2021. En somme, désormais, sans proclamer l’état d’urgence, le Président de la République peut décréter directement un couvre-feu et restreindre les déplacements pour une durée d’un mois renouvelable une fois.
Ces pouvoirs, selon les modifications apportées à la loi 69-29, peuvent, sur délégation, être exercés par le ministre de l’Intérieur ou tout autre ministre dont l’intervention est nécessaire. Mais également les gouverneurs et les préfets.
En tous les cas, la réponse est unanime : pour la quasi-totalité des Sénégalais, vendeurs de sandwichs, gargotières, tenanciers de restaurants, bars, cafés, etc...), le moral est à plat.
Aux yeux de nombre de nos concitoyens, l'explication servie par l'Autorité est verbeuse.
Par exemple, les décisions prises par les pouvoirs publics ont eu des impacts négatifs sur le revenu des cafetiers, restaurateurs, entre autres ... qui ne sont plus en mesure de payer les salaires de leurs employés, menacés de chômage.
"Ils veulent nous faire croire que le virus ne circule que la nuit? Il fallait juste pondre un arrêté pour fermer les boîtes de nuit, restaurants bref les rares milieux ouverts la nuit où il y'a des risques réels de contracter le virus. Nous n'avons pas les mêmes réalités, la même culture allusion faite aux Européens ou Américains" peste notre interlocuteur, sous le sceau de l'anonymat.
Invité à être plus explicite, il laisse entendre qu'à titre illustratif, Dakar n'est pas comme la capitale du pays de Marianne. Si elle est étourdissante le jour, Paris devient trépidante la nuit ! Avec ses bars, ses clubs, ses salles de concerts ou ses cabarets, la ville offre, en temps normal, un large choix d’ambiances et répond aux envies de tous les noctambules. De la soirée jazz au festival rock, de la terrasse de café à l’after electro,...En clair, chez nous, peu de gens sortent la nuit. Au contraire, le virus circule plus dans la journée où, par exemple, les gens s'entassent comme des sardines en boites dans les bus, tatas etc...compte non tenu de la promiscuité dans les marchés hebdomadaires de friperie ...
En tous les cas, les autorités ne sont pas sans savoir que depuis l’instauration du couvre-feu , les soirées privées se multiplient. Privés de bars, après 21h pour festoyer, les noctambules, pochards, inconditionnels de "l'eau de feu" (alcool) organisent des soirées interdites à domicile et/ ou dans des appartements meublés sans vraiment se soucier des risques liés au Covid-19.
Aussi, les fêtards, sous le ciel étoilé de Dakar, s’organisent. Et c’est sur place qu’ils dorment souvent à même le sol ou entassés sur le même lit parce que l’espace fait cruellement défaut.
Et parmi ceux qui n’hésitent pas à braver les interdictions, on retrouve beaucoup de jeunes, bref toutes les couches de la société et à des niveaux insoupçonnés.
En un mot, comme en mille, ce couvre-feu est aberrant , dénué de sens. À preuve, depuis l' instauration de la "Saison 2" les cas ne cessent d'augmenter.
Le projet de loi modifiant la loi numéro 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège a été adopté par la conférence des présidents de l’Assemblée nationale le mercredi 6 janvier 2021. En somme, désormais, sans proclamer l’état d’urgence, le Président de la République peut décréter directement un couvre-feu et restreindre les déplacements pour une durée d’un mois renouvelable une fois.
Ces pouvoirs, selon les modifications apportées à la loi 69-29, peuvent, sur délégation, être exercés par le ministre de l’Intérieur ou tout autre ministre dont l’intervention est nécessaire. Mais également les gouverneurs et les préfets.
En tous les cas, la réponse est unanime : pour la quasi-totalité des Sénégalais, vendeurs de sandwichs, gargotières, tenanciers de restaurants, bars, cafés, etc...), le moral est à plat.
Aux yeux de nombre de nos concitoyens, l'explication servie par l'Autorité est verbeuse.
Par exemple, les décisions prises par les pouvoirs publics ont eu des impacts négatifs sur le revenu des cafetiers, restaurateurs, entre autres ... qui ne sont plus en mesure de payer les salaires de leurs employés, menacés de chômage.
"Ils veulent nous faire croire que le virus ne circule que la nuit? Il fallait juste pondre un arrêté pour fermer les boîtes de nuit, restaurants bref les rares milieux ouverts la nuit où il y'a des risques réels de contracter le virus. Nous n'avons pas les mêmes réalités, la même culture allusion faite aux Européens ou Américains" peste notre interlocuteur, sous le sceau de l'anonymat.
Invité à être plus explicite, il laisse entendre qu'à titre illustratif, Dakar n'est pas comme la capitale du pays de Marianne. Si elle est étourdissante le jour, Paris devient trépidante la nuit ! Avec ses bars, ses clubs, ses salles de concerts ou ses cabarets, la ville offre, en temps normal, un large choix d’ambiances et répond aux envies de tous les noctambules. De la soirée jazz au festival rock, de la terrasse de café à l’after electro,...En clair, chez nous, peu de gens sortent la nuit. Au contraire, le virus circule plus dans la journée où, par exemple, les gens s'entassent comme des sardines en boites dans les bus, tatas etc...compte non tenu de la promiscuité dans les marchés hebdomadaires de friperie ...
En tous les cas, les autorités ne sont pas sans savoir que depuis l’instauration du couvre-feu , les soirées privées se multiplient. Privés de bars, après 21h pour festoyer, les noctambules, pochards, inconditionnels de "l'eau de feu" (alcool) organisent des soirées interdites à domicile et/ ou dans des appartements meublés sans vraiment se soucier des risques liés au Covid-19.
Aussi, les fêtards, sous le ciel étoilé de Dakar, s’organisent. Et c’est sur place qu’ils dorment souvent à même le sol ou entassés sur le même lit parce que l’espace fait cruellement défaut.
Et parmi ceux qui n’hésitent pas à braver les interdictions, on retrouve beaucoup de jeunes, bref toutes les couches de la société et à des niveaux insoupçonnés.
En un mot, comme en mille, ce couvre-feu est aberrant , dénué de sens. À preuve, depuis l' instauration de la "Saison 2" les cas ne cessent d'augmenter.