
a Commission d’instruction de la Haute Cour de justice continue ses investigations sur la gestion du fonds Force-Covid-19. Après l’audition d’Aïssatou Sophie Gladima, c’est au tour de l’ancienne ministre de la Femme, Ndèye Saly DIOP, de comparaître.
Selon L’Observateur, l’audition est prévue le 19 juin prochain au palais de justice de Dakar. Elle fait suite à des accusations de détournement présumé de 52 millions de FCFA. Six autres personnes sont également convoquées dans le cadre de cette enquête.
Déjà inculpée, l’ex-ministre rejette fermement les accusations. Le rapport de la Cour des comptes fait état d’anomalies dans la gestion de 150 millions de FCFA, évoquant notamment des doublons et des pièces justificatives jugées douteuses.
Des dépenses équivalentes à plus de 36 millions de FCFA seraient couvertes par des justificatifs similaires à ceux d’un autre fonds, « Aide et secours ». L’enquête mentionne également des versements à des bénéficiaires présumés identiques, à hauteur de plus de 52 millions.
À cela s’ajouterait un montant de près de 5 millions qui n’a pu être justifié. Ces éléments soulèvent de « sérieux doutes » sur la régularité des opérations.
Lors de sa première comparution, l’ancienne ministre s’était défendue en assurant n’avoir « ni ordonné ni autorisé » ces dépenses. Malgré tout, elle a été placée sous contrôle judiciaire avec une caution de 57 millions.
Ses avocats annoncent qu’elle est déterminée à rétablir son honneur.
walf
Selon L’Observateur, l’audition est prévue le 19 juin prochain au palais de justice de Dakar. Elle fait suite à des accusations de détournement présumé de 52 millions de FCFA. Six autres personnes sont également convoquées dans le cadre de cette enquête.
Déjà inculpée, l’ex-ministre rejette fermement les accusations. Le rapport de la Cour des comptes fait état d’anomalies dans la gestion de 150 millions de FCFA, évoquant notamment des doublons et des pièces justificatives jugées douteuses.
Des dépenses équivalentes à plus de 36 millions de FCFA seraient couvertes par des justificatifs similaires à ceux d’un autre fonds, « Aide et secours ». L’enquête mentionne également des versements à des bénéficiaires présumés identiques, à hauteur de plus de 52 millions.
À cela s’ajouterait un montant de près de 5 millions qui n’a pu être justifié. Ces éléments soulèvent de « sérieux doutes » sur la régularité des opérations.
Lors de sa première comparution, l’ancienne ministre s’était défendue en assurant n’avoir « ni ordonné ni autorisé » ces dépenses. Malgré tout, elle a été placée sous contrôle judiciaire avec une caution de 57 millions.
Ses avocats annoncent qu’elle est déterminée à rétablir son honneur.
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