
C'est un discours à la fois solennel et grave. Emmanuel Macron a annoncé dimanche vouloir renforcer l’effort budgétaire pour la Défense prévu, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026, puis à nouveau 3 milliards de plus en 2027, de sorte que le budget de la Défense aura doublé en dix ans sous ses deux mandats, passant de 30 milliards d'euros à plus de 60 milliards dans deux ans.
« Une actualisation de la loi de programmation militaire » pour 2024-2030 « sera présentée à l’automne », a dit le chef de l’État dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la fête nationale. Il a affirmé « refuser » que cet « effort nouveau et historique » soit financé par « l’endettement », à l’heure où le gouvernement doit donner un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes publics.
Emmanuel Macron a justifié l'augmentation du budget de la Défense française en déclarant que « l'avance » militaire que peut avoir acquis le pays pourrait rapidement fondre si le budget restait similaire, dans un contexte de crises internationales majeures.
Chacun doit prendre sa part, insiste Emmanuel Macron. « Nul ne peut demeurer immobile. Nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés », a affirmé le président, appelant les parlementaires à voter le budget pour l'année 2026 quand il arrivera à l'Assemblée, « car les censures de fin d'année ont une conséquence simple : elles décalent le budget des armées ».
L'urgence est donc de combler les trous capacitaires des armées, les munitions, les drones, la défense sol-air, les capacités spatiales, mais aussi la réserve. L'Armée française doit non seulement se durcir, mais elle doit également prendre de la masse, et ce, dans un délai très contraint.
« La liberté n'a jamais été si menacée »
Le président Emmanuel Macron a affirmé dimanche que jamais « la liberté n’avait été si menacée » depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et « jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes ».
« Nous vivons un moment de bascules. Nous en apercevons depuis longtemps l’imminence. Ces bascules sont aujourd’hui effectives », a déclaré le chef de l’État français dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la Fête nationale. « Jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes », a-t-il ajouté, évoquant notamment « les impérialismes et les puissances d’annexion » comme la Russie, qui a déclenché une guerre contre l’Ukraine en février 2022.
L’ordre international fondé après la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus contesté, affaibli et « comme il n’y a plus de règles, c’est la loi du plus fort qui l’emporte », a-t-il dénoncé. La France doit « affronter tant de défis pour rester libre, maître de notre destin ». Or « pour être craint, il faut être puissant », en a-t-il déduit. « La mobilisation interministérielle est essentielle à la Défense nationale, chacun doit être à son poste de combat », a-t-il enjoint, alors qu’une Revue nationale stratégique doit être publiée lundi.
Rfi
« Une actualisation de la loi de programmation militaire » pour 2024-2030 « sera présentée à l’automne », a dit le chef de l’État dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la fête nationale. Il a affirmé « refuser » que cet « effort nouveau et historique » soit financé par « l’endettement », à l’heure où le gouvernement doit donner un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes publics.
Emmanuel Macron a justifié l'augmentation du budget de la Défense française en déclarant que « l'avance » militaire que peut avoir acquis le pays pourrait rapidement fondre si le budget restait similaire, dans un contexte de crises internationales majeures.
Chacun doit prendre sa part, insiste Emmanuel Macron. « Nul ne peut demeurer immobile. Nous avons une avance, mais demain, au même rythme, nous serions dépassés », a affirmé le président, appelant les parlementaires à voter le budget pour l'année 2026 quand il arrivera à l'Assemblée, « car les censures de fin d'année ont une conséquence simple : elles décalent le budget des armées ».
L'urgence est donc de combler les trous capacitaires des armées, les munitions, les drones, la défense sol-air, les capacités spatiales, mais aussi la réserve. L'Armée française doit non seulement se durcir, mais elle doit également prendre de la masse, et ce, dans un délai très contraint.
« La liberté n'a jamais été si menacée »
Le président Emmanuel Macron a affirmé dimanche que jamais « la liberté n’avait été si menacée » depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et « jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes ».
« Nous vivons un moment de bascules. Nous en apercevons depuis longtemps l’imminence. Ces bascules sont aujourd’hui effectives », a déclaré le chef de l’État français dans son traditionnel discours aux armées à la veille de la Fête nationale. « Jamais à ce point la paix sur notre continent n’avait dépendu de nos décisions présentes », a-t-il ajouté, évoquant notamment « les impérialismes et les puissances d’annexion » comme la Russie, qui a déclenché une guerre contre l’Ukraine en février 2022.
L’ordre international fondé après la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus contesté, affaibli et « comme il n’y a plus de règles, c’est la loi du plus fort qui l’emporte », a-t-il dénoncé. La France doit « affronter tant de défis pour rester libre, maître de notre destin ». Or « pour être craint, il faut être puissant », en a-t-il déduit. « La mobilisation interministérielle est essentielle à la Défense nationale, chacun doit être à son poste de combat », a-t-il enjoint, alors qu’une Revue nationale stratégique doit être publiée lundi.
Rfi