
Une professeure d'un collège-lycée privé de Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques) est morte ce mercredi après avoir été poignardée par un élève dans une salle de cours.
L'auteur présumé de l'agression, âgé de 16 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.
La victime était une professeure d'espagnol, âgée de 52 ans.
Les faits se sont déroulés au collège-lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz, a indiqué la préfecture dans un communiqué de presse.
Selon le journal Sud Ouest, l'enseignante a été agressée alors qu'elle donnait un cours à une classe de seconde. L'agresseur aurait fait irruption dans la salle avec un couteau pour s'en prendre violemment à elle.
Réactions politiques
Le gouvernement a apporté son "soutien" à "la communauté éducative" après le décès de l'enseignante.
"Nous avons tous une pensée après le décès terrible de cette enseignante à Saint-Jean-de-Luz des suites des blessures mortelles qui lui ont été infligées par un élève âgé de 16 ans", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran devant la presse après le Conseil des ministres.
"Évidemment je ne viendrai pas sur le terrain de l'enquête judiciaire qui vient de s'ouvrir, simplement vous dire tout le soutien que nous portons à la communauté éducative dans son ensemble incluant les enseignants, les directeurs d'établissement, les parents d'élèves, les élèves eux-mêmes", a-t-il ajouté.
"J'imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter localement et plus généralement à l'échelle de la nation", a encore dit Olivier Véran.
Il a annoncé que le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye se rendrait "sur place dès aujourd'hui".
"Immense émotion suite au décès aujourd'hui d'une professeure au lycée Saint-Thomas-d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz", a écrit Pap Ndiaye sur Twitter.
Également sur le réseau social, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), s'est dit "saisi par la violence du décès".
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a adressé ses "pensées sincères" à la famille de l'enseignante, "à ses proches, à ses collègues et aux élèves du lycée".
Les précédents drames
C'est la première fois qu'un enseignant est tué dans le cadre de sa fonction en France depuis l'assassinat de Samuel Paty à l'automne 2020 dans le Val-d'Oise.
En juillet 2014, une institutrice de 34 ans avait été poignardée à mort par la mère d'une élève dans une école d'Albi.
En août 1996, alors qu'il se promenait à la feria de Dax, un professeur d'anglais de 51 ans avait été tué par deux jeunes, dont un de ses élèves recalé au baccalauréat.
Quatre ans plus tôt, un homme de 53 ans, professeur de menuiserie et de dessin industriel dans un établissement pour jeunes en difficulté de Seine-Maritime, avait été tué par un élève de 15 ans qu'il avait giflé quelques instants plus tôt.
L'auteur présumé de l'agression, âgé de 16 ans, a été interpellé et placé en garde à vue.
La victime était une professeure d'espagnol, âgée de 52 ans.
Les faits se sont déroulés au collège-lycée catholique Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz, a indiqué la préfecture dans un communiqué de presse.
Selon le journal Sud Ouest, l'enseignante a été agressée alors qu'elle donnait un cours à une classe de seconde. L'agresseur aurait fait irruption dans la salle avec un couteau pour s'en prendre violemment à elle.
Réactions politiques
Le gouvernement a apporté son "soutien" à "la communauté éducative" après le décès de l'enseignante.
"Nous avons tous une pensée après le décès terrible de cette enseignante à Saint-Jean-de-Luz des suites des blessures mortelles qui lui ont été infligées par un élève âgé de 16 ans", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran devant la presse après le Conseil des ministres.
"Évidemment je ne viendrai pas sur le terrain de l'enquête judiciaire qui vient de s'ouvrir, simplement vous dire tout le soutien que nous portons à la communauté éducative dans son ensemble incluant les enseignants, les directeurs d'établissement, les parents d'élèves, les élèves eux-mêmes", a-t-il ajouté.
"J'imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter localement et plus généralement à l'échelle de la nation", a encore dit Olivier Véran.
Il a annoncé que le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye se rendrait "sur place dès aujourd'hui".
"Immense émotion suite au décès aujourd'hui d'une professeure au lycée Saint-Thomas-d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz", a écrit Pap Ndiaye sur Twitter.
Également sur le réseau social, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), s'est dit "saisi par la violence du décès".
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a adressé ses "pensées sincères" à la famille de l'enseignante, "à ses proches, à ses collègues et aux élèves du lycée".
Les précédents drames
C'est la première fois qu'un enseignant est tué dans le cadre de sa fonction en France depuis l'assassinat de Samuel Paty à l'automne 2020 dans le Val-d'Oise.
En juillet 2014, une institutrice de 34 ans avait été poignardée à mort par la mère d'une élève dans une école d'Albi.
En août 1996, alors qu'il se promenait à la feria de Dax, un professeur d'anglais de 51 ans avait été tué par deux jeunes, dont un de ses élèves recalé au baccalauréat.
Quatre ans plus tôt, un homme de 53 ans, professeur de menuiserie et de dessin industriel dans un établissement pour jeunes en difficulté de Seine-Maritime, avait été tué par un élève de 15 ans qu'il avait giflé quelques instants plus tôt.