Au domicile des candidats vainqueurs, l'heure est à la fête : « Je suis vraiment très très contente. 100% contente. C'est un grand jour », exulte une Gambienne. La plus grande majorité d'entre eux sont issus du Parti démocratique unifié (UDP), l'ancien parti d'Adama Barro, avant qu'il ne devienne président indépendant.
Cette formation a remporté une victoire éclatante avec l'obtention de 31 sièges sur 53. Pour le leader de l'UDP, Ousainou Darboe, il s’agit du début d’une nouvelle ère : « Maintenant que l'Assemblée a été élue, tous les éléments de gouvernance sont installés. Cette élection, c'est une sorte de baromètre pour indiquer quel parti les gens écoutent, et c'est un baromètre de la force de chaque parti. »
En tout, 42 circonscriptions ont été remportées par les partis de la coalition. Parmi eux, le Parti de la réconciliation nationale (NRP) a remporté cinq sièges. Leur leader Hamat Bah se dit content pour la coalition, mais reste un peu sur sa faim. « On espérait plus, bien sûr. Je pense qu'on a réalisé certaines erreurs qu'on a faites parce qu'on a perdu la plupart de nos sièges à cause de divisions internes », regrette-t-il.
En face, l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), le parti fondé par Yaya Jammeh, repart avec seulement cinq sièges. Pour Kalifa Jammeh, ancien député désormais retiré du parti, ce résultat sonne le glas de l'APRC. « Je ne vois pas de futur pour l'APRC. Il faudrait mieux trouver un nouveau nom pour le parti, parce qu'il porte trop de stigmates. Personne ne voudra plus s'associer avec ce parti », assure-t-il.
Le président doit encore nommer cinq députés de son choix pour que l'Assemblée soit complète avec ses 58 membres. Le taux de participation, lui, est de 42 %, un chiffre plus faible que ce qu'espérait la Commission électorale indépendante. Pour la présidentielle de décembre, le taux avait atteint près de 58 %.
Cette formation a remporté une victoire éclatante avec l'obtention de 31 sièges sur 53. Pour le leader de l'UDP, Ousainou Darboe, il s’agit du début d’une nouvelle ère : « Maintenant que l'Assemblée a été élue, tous les éléments de gouvernance sont installés. Cette élection, c'est une sorte de baromètre pour indiquer quel parti les gens écoutent, et c'est un baromètre de la force de chaque parti. »
En tout, 42 circonscriptions ont été remportées par les partis de la coalition. Parmi eux, le Parti de la réconciliation nationale (NRP) a remporté cinq sièges. Leur leader Hamat Bah se dit content pour la coalition, mais reste un peu sur sa faim. « On espérait plus, bien sûr. Je pense qu'on a réalisé certaines erreurs qu'on a faites parce qu'on a perdu la plupart de nos sièges à cause de divisions internes », regrette-t-il.
En face, l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), le parti fondé par Yaya Jammeh, repart avec seulement cinq sièges. Pour Kalifa Jammeh, ancien député désormais retiré du parti, ce résultat sonne le glas de l'APRC. « Je ne vois pas de futur pour l'APRC. Il faudrait mieux trouver un nouveau nom pour le parti, parce qu'il porte trop de stigmates. Personne ne voudra plus s'associer avec ce parti », assure-t-il.
Le président doit encore nommer cinq députés de son choix pour que l'Assemblée soit complète avec ses 58 membres. Le taux de participation, lui, est de 42 %, un chiffre plus faible que ce qu'espérait la Commission électorale indépendante. Pour la présidentielle de décembre, le taux avait atteint près de 58 %.