
Alex déambule, une kalachnikov en bandoulière, au milieu des rayons d'un des rares supermarchés encore ouverts. Cet ingénieur, père de trois enfants, dit être prêt à affronter les soldats russes dans les rues de Kiev : "Si on ne prend pas les armes, il y aura un massacre. Une montagne de cadavres", craint-il. Quand on lui fait remarquer que, face aux armes légères distribuées par les autorités ukrainiennes, les Russes arrivent avec des chars, il répond : "C'est vrai. Ils ont des armes très sophistiquées, mais leur moral n'est pas bon. Alors que nous, nous sommes des Ukrainiens, notre moral est à toute épreuve et nous allons gagner."
La mobilisation générale décrétée par le gouvernement ukrainien est largement suivie. Plus de 10 000 fusils automatiques ont été distribués aux civils en quelques heures. Sergueï devra attendre un peu, car les centres de distribution ont été pris d'assaut. "Toutes les armes ont été distribuées et on nous a conseillé de rentrer chez nous et de revenir demain [samedi]".
C'est pour défendre son quartier dans le nord de Kiev que Stanislav, 35 ans, a décidé de s'engager. La menace se rapproche, et des combats ont déjà eu dans la nuit de vendredi à samedi, dans certains quartiers de la capitale. "Il y a beaucoup de gens qui sont restés vivre ici, donc il faut les protéger. Il ne s'agit pas seulement de protéger des immeubles ou des habitations, mais surtout des personnes."
La résistance s'organise dans les rues de Kiev, et s'appuie sur une jeunesse déterminée à défendre la capitale à n'importe quel prix.
La mobilisation générale décrétée par le gouvernement ukrainien est largement suivie. Plus de 10 000 fusils automatiques ont été distribués aux civils en quelques heures. Sergueï devra attendre un peu, car les centres de distribution ont été pris d'assaut. "Toutes les armes ont été distribuées et on nous a conseillé de rentrer chez nous et de revenir demain [samedi]".
C'est pour défendre son quartier dans le nord de Kiev que Stanislav, 35 ans, a décidé de s'engager. La menace se rapproche, et des combats ont déjà eu dans la nuit de vendredi à samedi, dans certains quartiers de la capitale. "Il y a beaucoup de gens qui sont restés vivre ici, donc il faut les protéger. Il ne s'agit pas seulement de protéger des immeubles ou des habitations, mais surtout des personnes."
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