Les ministres des Affaires étrangères européens se réunissent lundi à Bruxelles pour revoir l'accord d'association de l'Union européenne avec Israël, en se basant sur une proposition de la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Le mois dernier, la majorité d'entre eux a soutenu une proposition néerlandaise visant à réexaminer les liens de Bruxelles avec l'Etat hébreux en raison du non-respect des droits de l'homme et de ses actions dans la bande de Gaza. L'Union européenne est le premier partenaire commercial d'Israël, avec des échanges estimés à 42,6 milliards d'euros l'année dernière. Mais le consensus est loin d'être garanti.
"Une suspension totale de l'accord d'association UE-Israël est peu probable, notamment en raison du soutien fort et continu que certains États membres, comme la Hongrie, continuent de manifester à l'égard d'Israël. Cependant, il est possible de suspendre certaines parties de l'accord d'association, celles qui concernent, par exemple, le commerce" explique Hugh Lovatt, Senior Policy Fellow au Conseil européen.
Si l'option commerciale l'emporte, un accord sera plus facile selon Hugh Lovatt. Et cette mesure requiert une majorité qualifiée de votes, et non l'unanimité pour être valide. L'Union européenne pourrait alors imposer des droits de douane sur les produits israéliens et de suspendre la participation de l'Etat hébreux à des projets de recherche et d'innovation tels que Horizon Europe. Mais il y a aussi un enjeu de crédibilité pour la diplomatie européenne.
"C'est un moment de vérité pour l'UE. Elle doit être perçue comme agissant contre les violations israéliennes du droit international en matière d'agression, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie ou en Iran" ajoute Hugh Lovatt.
8 pays, menés par la Belgique et soutenus par la Finlande, l'Irlande, le Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la Slovénie, l'Espagne et la Suède, ont envoyé une lettre à l'Union européenne demandant de mettre fin au commerce avec les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
euronews
Le mois dernier, la majorité d'entre eux a soutenu une proposition néerlandaise visant à réexaminer les liens de Bruxelles avec l'Etat hébreux en raison du non-respect des droits de l'homme et de ses actions dans la bande de Gaza. L'Union européenne est le premier partenaire commercial d'Israël, avec des échanges estimés à 42,6 milliards d'euros l'année dernière. Mais le consensus est loin d'être garanti.
"Une suspension totale de l'accord d'association UE-Israël est peu probable, notamment en raison du soutien fort et continu que certains États membres, comme la Hongrie, continuent de manifester à l'égard d'Israël. Cependant, il est possible de suspendre certaines parties de l'accord d'association, celles qui concernent, par exemple, le commerce" explique Hugh Lovatt, Senior Policy Fellow au Conseil européen.
Si l'option commerciale l'emporte, un accord sera plus facile selon Hugh Lovatt. Et cette mesure requiert une majorité qualifiée de votes, et non l'unanimité pour être valide. L'Union européenne pourrait alors imposer des droits de douane sur les produits israéliens et de suspendre la participation de l'Etat hébreux à des projets de recherche et d'innovation tels que Horizon Europe. Mais il y a aussi un enjeu de crédibilité pour la diplomatie européenne.
"C'est un moment de vérité pour l'UE. Elle doit être perçue comme agissant contre les violations israéliennes du droit international en matière d'agression, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie ou en Iran" ajoute Hugh Lovatt.
8 pays, menés par la Belgique et soutenus par la Finlande, l'Irlande, le Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la Slovénie, l'Espagne et la Suède, ont envoyé une lettre à l'Union européenne demandant de mettre fin au commerce avec les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
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