Depuis ce lundi, les parlementaires gambiens débattent sur le projet de nouvelle constitution. Dans cette mouture, le nombre de mandats présidentiels est strictement limité à deux. Ayant battu campagne pour un mandat de trois ans, en 2016, le président gambien termine actuellement un mandat de 5 ans. Pour certains observateurs, s’il s’est ravisé sur la durée de son mandat qu’est-ce qui empêchera le président de rendre non rétroactif son premier mandat ? Même si un chapitre rétroactif considère que le premier mandat du président actuel prend effet avec son élection en décembre 2016, dans l’entourage du président certains contestent ouvertement la donne.
Allant jusqu’à soumettre une résolution à la Commission de révision constitutionnelle demandant que le premier mandat du président ne soit comptabilisé qu’à partir du prochain mandat. « Le premier mandat du président commence en 2021 si la loi est respectée », plaide l’avocat et professeur du droit constitutionnel, Lamin Darboe, proche du président Barrow.
« Le dernier mot revient au peuple »
Mais selon Saliou Taal, le président du Barreau Gambien, la limitation à deux le nombre de mandats présidentiels, a déjà été prise en compte par les rédacteurs de la nouvelle constitution. « Les Gambiens ne veulent plus avoir un président à vie et il faut que la classe politique le sache désormais ». Avant de trancher que « le dernier mot revient à l’Assemblée et au peuple ». Certains observateurs notamment au sein de la société civile, anticipent contre toute modification de la future loi fondamentale soumise à l’Assemblée nationale. Ayant perdu la majorité au Parlement, le président gambien ne peut compter que sur le vote de ses ex-alliés pour l’adoption du projet de nouvelle constitution sur 2/3 des députés avant qu’il ne soit soumis aux Gambiens par referendum.
En décembre 2019, plusieurs manifestations avaient même été organisées par le mouvement « Three Years Jotna » pour demander à Adama Barrow de respecter sa promesse électorale et de quitter le pouvoir au bout de trois ans au pouvoir.
emediasn
Allant jusqu’à soumettre une résolution à la Commission de révision constitutionnelle demandant que le premier mandat du président ne soit comptabilisé qu’à partir du prochain mandat. « Le premier mandat du président commence en 2021 si la loi est respectée », plaide l’avocat et professeur du droit constitutionnel, Lamin Darboe, proche du président Barrow.
« Le dernier mot revient au peuple »
Mais selon Saliou Taal, le président du Barreau Gambien, la limitation à deux le nombre de mandats présidentiels, a déjà été prise en compte par les rédacteurs de la nouvelle constitution. « Les Gambiens ne veulent plus avoir un président à vie et il faut que la classe politique le sache désormais ». Avant de trancher que « le dernier mot revient à l’Assemblée et au peuple ». Certains observateurs notamment au sein de la société civile, anticipent contre toute modification de la future loi fondamentale soumise à l’Assemblée nationale. Ayant perdu la majorité au Parlement, le président gambien ne peut compter que sur le vote de ses ex-alliés pour l’adoption du projet de nouvelle constitution sur 2/3 des députés avant qu’il ne soit soumis aux Gambiens par referendum.
En décembre 2019, plusieurs manifestations avaient même été organisées par le mouvement « Three Years Jotna » pour demander à Adama Barrow de respecter sa promesse électorale et de quitter le pouvoir au bout de trois ans au pouvoir.
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