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LEDESAMOUR AVEC LA POLITIQUE « Lapolitique est sale, je m’en méfie, je n’en discute pas et je n’irai même pasvoter car j’ai vomi les politiciens et aucun d’entre-eux ne m’inspire confiance ».

Rédigé par Dakarposte le Samedi 29 Octobre 2016 à 00:12

Ce refrain
nous est maintenant familier car rabâché, de plus en plus, par pasmal
de concitoyens dégoûtés, déçus, abasourdis par les pratiques
politiciennesaprès s’être mobilisés, pourtant, pour élire un candidat
à une élection localeou présidentielle.Pire,les statistiques des
dernières échéances électorales aux niveaux local etnational font
ressortir un taux de participation de plus en plus faibleconsécutif à
l’abstention d’une frange importante de l’électorat. La
dernièreconsultation référendaire en est une parfaite illustration;
taux departicipation de 40%. Mais,pourquoi un désintéressement de plus
en plus prononcé de la chose politique parles citoyens ? La politique
est-elle sale ou satanique ou sans importancedans le vécu quotidien
des populations ?Certainementpas, si on s’en limite strictement à sa
définition, son sens premier axé sur unsystème, une manière
d’administrer, de règlementer, d’ordonner la vie dans lacité. Vu sous
cet angle, elle devient donc fondamentale, incontournable etmérite
d’être placée au cœur des préoccupations du citoyen quel que soit
safonction, localisation, appartenance ethnique ou religieuse.Endépit
de cette importance capitale, il est indéniable que la pratique
politiqueinquiète et est devenue impertinente, discourtoise, violente,
décevante au fildes années. La plupart des acteurs qui se sont
investis pour la conduire ontmélangé les genres et dévié de leur
trajectoire initiale ou bien ont toutbonnement déçu des énormes
espoirs placés en eux conformément à leursengagements et promesses
électoraux. En sus, ils ont préféré s’enfermer dansleur bulle de
certitudes entourés de leurs flagorneurs et aèdes chantant
leurslouanges à la moindre occasion à travers divers types de médiats
et cérémonies.Occultant souvent le fait que leur élection a été
l’œuvre du peuple dans sesdifférentes composantes et, nullement les
militants représentant une infimeproportion de la masse
électorale.Cependant,ce travestissement de la politique suffit-il à
justifier cette résignation, cetéloignement voire fuite de plus en
plus constatée chez diverses catégories dela population qui la
comparent même au diable, aux mensonges, à la roublardise,au danger
(violence physique, verbale et la mystique), à la quête du
gainfacile.L’existencede la politique est liée à celle de la nation.
Mieux les tenants des pouvoirs(central et local) continueront à
définir les orientations de développement,ordonner l’exécution des
budgets, engager le pays dans des conventions departenariat, assurer
la sécurité et défense du territoire, gérer l’éducation etla santé des
populations, etc. Que de compétences essentielles etvitales ! Notre
destin et celui de nos enfants et proches sont engagésquel que soit
notre attitude et niveau d’engagement par rapport à la
politique.D’unemanière évidente, les hommes font la politique pour que
le système sociétal misen place leur permette de se réaliser, de
s’épanouir sur plusieurs plans, d’Etretout simplement. A partir de ce
moment, la conscience de tout un chacun estinterpellé pour mener le
bateau ou pirogue SENEGAL à bonne destination.
Aujourd’hui,l’environnement économique, social, sécuritaire est devenu
tellement précairequ’il importe pour notre nation de faire preuve de
talent, d’ingéniosité, deréactivité, de capacité d’anticipation,
d’esprit de créativité pour subsister,émerger durablement. Atteindre
ce stade, requiert des hommes et femmesconscients et à la hauteur de
leurs missions car patriotes, enracinés, ouverts,compétents,
sensibles, vertueux, humbles, intègres, courageux. Bref, ayant unhaut
sens de la république.Mamadou DIENGVISION GUEDIAWAYEEmail :
mdieng14@yahoo.fr



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