
Alors que le Sénégal célèbre la 9e édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption, le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye, a réaffirmé l’engagement des autorités dans ce combat. Tout en saluant les efforts déployés, il a plaidé pour un renforcement des moyens alloués à son institution, afin de mieux répondre à l’ampleur du phénomène.
« La corruption est un mal endémique, on ne peut pas le nier », a déclaré M. Guèye lors de son intervention à Dakar, en marge des activités officielles. Il reconnaît que le Sénégal, à l’instar de nombreux pays africains, reste confronté à un fléau persistant, qui compromet la transparence, la gouvernance et la justice sociale.
Malgré cela, il affirme que la lutte est bel et bien engagée : « La corruption est réelle, mais la lutte est menée intensément par les autorités. » Selon lui, plusieurs institutions, dont l’OFNAC, jouent un rôle clé dans la prévention et la répression des actes de corruption.
Un appel pour plus de moyens
Serigne Bassirou Guèye a souligné les avancées notables, notamment le renforcement du cadre juridique en 2024, mais alerte sur les limites structurelles qui freinent l’action de son institution.
« Nous avons d’excellents textes et une très bonne loi anticorruption. Mais il nous manque encore des moyens pour que l’OFNAC puisse exercer pleinement sa mission. »
L’office dispose actuellement d’une division chargée de l’investigation et d’une autre dédiée à la prévention. Pour M. Guèye, leur travail est solide, mais nécessite un appui matériel et logistique plus conséquent pour atteindre des résultats à la hauteur des attentes citoyennes.
Le thème de cette Journée africaine — « Intégrer la dignité humaine dans la lutte contre la corruption » met en lumière une dimension souvent négligée du combat anticorruption : le droit des citoyens à exiger une gestion juste et transparente des ressources publiques.
« L’Union africaine a tenu à rappeler que la dignité humaine, en particulier celle des couches vulnérables ou marginalisées, est au cœur de cette lutte », a déclaré M. Guèye.
À travers ce prisme, la lutte contre la corruption devient un enjeu non seulement institutionnel, mais aussi éthique et social.
Dans le cadre de cette commémoration, plusieurs écoles de formation professionnelle ont été associées aux activités organisées par l’OFNAC. Une manière d’ancrer la culture de la transparence dès les premières étapes du parcours citoyen et professionnel.
Cette journée a été aussi l’occasion de sensibiliser les jeunes, futurs cadres et gestionnaires publics, sur les enjeux de l’intégrité et de la responsabilité dans la vie publique.
Rts
« La corruption est un mal endémique, on ne peut pas le nier », a déclaré M. Guèye lors de son intervention à Dakar, en marge des activités officielles. Il reconnaît que le Sénégal, à l’instar de nombreux pays africains, reste confronté à un fléau persistant, qui compromet la transparence, la gouvernance et la justice sociale.
Malgré cela, il affirme que la lutte est bel et bien engagée : « La corruption est réelle, mais la lutte est menée intensément par les autorités. » Selon lui, plusieurs institutions, dont l’OFNAC, jouent un rôle clé dans la prévention et la répression des actes de corruption.
Un appel pour plus de moyens
Serigne Bassirou Guèye a souligné les avancées notables, notamment le renforcement du cadre juridique en 2024, mais alerte sur les limites structurelles qui freinent l’action de son institution.
« Nous avons d’excellents textes et une très bonne loi anticorruption. Mais il nous manque encore des moyens pour que l’OFNAC puisse exercer pleinement sa mission. »
L’office dispose actuellement d’une division chargée de l’investigation et d’une autre dédiée à la prévention. Pour M. Guèye, leur travail est solide, mais nécessite un appui matériel et logistique plus conséquent pour atteindre des résultats à la hauteur des attentes citoyennes.
Le thème de cette Journée africaine — « Intégrer la dignité humaine dans la lutte contre la corruption » met en lumière une dimension souvent négligée du combat anticorruption : le droit des citoyens à exiger une gestion juste et transparente des ressources publiques.
« L’Union africaine a tenu à rappeler que la dignité humaine, en particulier celle des couches vulnérables ou marginalisées, est au cœur de cette lutte », a déclaré M. Guèye.
À travers ce prisme, la lutte contre la corruption devient un enjeu non seulement institutionnel, mais aussi éthique et social.
Dans le cadre de cette commémoration, plusieurs écoles de formation professionnelle ont été associées aux activités organisées par l’OFNAC. Une manière d’ancrer la culture de la transparence dès les premières étapes du parcours citoyen et professionnel.
Cette journée a été aussi l’occasion de sensibiliser les jeunes, futurs cadres et gestionnaires publics, sur les enjeux de l’intégrité et de la responsabilité dans la vie publique.
Rts