Cette fois, c’est la fin. Plus d’histoire de clause, plus de millions à gogo, plus de burofax. Dix jours après avoir mis le feu à Barcelone, Lionel Messi a décidé de rentrer dans le rang et de confirmer la tendance qui se dessinait depuis quelques heures : la Pulga reste au Barça. Dans une longue interview publiée ce vendredi par Goal.com, la star argentine a livré, enfin serait-on tenté d’écrire, sa version des faits et expliquer son choix, inattendu il y a encore quelques jours. Oui, il a voulu partir, fatigué par sa direction et par l’attentisme du club.
Mais sa situation contractuelle et la guerre juridique qui allait en découler a fini par le résigner : "Le président m'a dit que la seule façon que j’avais de partir était de payer les 700 millions d’euros de ma clause, ce qui est impossible, et que l’autre moyen était d’aller en procès. Moi, jamais je n'attaquerai le club de ma vie en justice car je l’aime, qu’il m’a tout donné, que j’ai fait ma vie ici, que j’ai tout donné pour ce club et que jamais ça ne m’a traversé l’esprit d’emmener le Barça en procès".
"J’ai prévenu le club, le président surtout, que je voulais m’en aller. J’ai passé l’année à lui dire, explique d’entrée l’Argentin. Je pensais que c’était le bon moment pour faire un pas de côté. Je pensais que le club avait besoin de joueurs plus jeunes, de gens nouveaux et je pensais avoir fait mon temps au Barça, tout en ayant d’énormes ressentiments car j’ai toujours dit que je voulais terminer ma carrière ici". Voilà donc la genèse de l’affaire.
Un mal-être quotidien pour l’Argentin, où il aura "beaucoup souffert pendant les entraînements, les matches et dans le vestiaire", selon ses dires. Ainsi, l’élimination brutale du Final 8 par un Bayern Munich (8-2) impitoyable n’aura pas été le déclencheur, simplement le détonateur d'un feuilleton inattendu. "Cela faisait déjà un moment que je songeais à cette décision", poursuit-il.
ET MAINTENANT ?
Voilà donc la situation à l’amorce d’une saison pas comme les autres au Barça. Oui, Lionel Messi, son symbole, son icône, a voulu quitter le navire, désespéré par les capitaines en charge du cargo barcelonais. Mais, retenu de force – ou par la force des millions demandés, c’est selon -, il va devoir rester pour se battre pour un projet auquel il ne semble plus croire. "En fait, maintenant je ne sais pas ce qui va se passer, avoue-t-il. Il y a un nouveau coach (Ronald Koeman) et de nouvelles idées. C'est bien, mais il faut ensuite voir comment l'équipe réagit et si oui ou non nous pourrons performer au plus haut-niveau".
Au milieu de tout ça, l’Argentin s’est fixé une mission : continuer à donner le meilleur pour son club de toujours. "Je vais continuer au Barça et mon attitude ne changera pas, peu importe où j'ai voulu aller, explique-t-il encore. Je ferai de mon mieux. J'ai toujours envie de gagner, je suis compétitif et je n'aime pas perdre. Je veux toujours le meilleur pour le club, pour le vestiaire et pour moi-même".
De cette séquence, personne ne sort grandit, surtout pas un Josep Maria Bartoméu qui a réussi son pari de rester ferme mais apparaît plus abimé que jamais. Dès lors, c’est vers mars 2021 que le Barça va se tourner et ces élections essentielles à l’avenir d’un club blaugrana franchement sur la pente raide. L'issue du vote déterminera forcément l’avenir et la fin de carrière du génial argentin. Car, en juin 2021, s’il ne prolonge pas d’ici-là, Messi sera libre comme l’air. Plus d’histoire de clause, plus de millions à gogo, plus de burofax. Alors, pour 2020, c’est bel et bien la fin. Mais pour 2021, ce n’est que le début.
Mais sa situation contractuelle et la guerre juridique qui allait en découler a fini par le résigner : "Le président m'a dit que la seule façon que j’avais de partir était de payer les 700 millions d’euros de ma clause, ce qui est impossible, et que l’autre moyen était d’aller en procès. Moi, jamais je n'attaquerai le club de ma vie en justice car je l’aime, qu’il m’a tout donné, que j’ai fait ma vie ici, que j’ai tout donné pour ce club et que jamais ça ne m’a traversé l’esprit d’emmener le Barça en procès".
"J’ai prévenu le club, le président surtout, que je voulais m’en aller. J’ai passé l’année à lui dire, explique d’entrée l’Argentin. Je pensais que c’était le bon moment pour faire un pas de côté. Je pensais que le club avait besoin de joueurs plus jeunes, de gens nouveaux et je pensais avoir fait mon temps au Barça, tout en ayant d’énormes ressentiments car j’ai toujours dit que je voulais terminer ma carrière ici". Voilà donc la genèse de l’affaire.
Un mal-être quotidien pour l’Argentin, où il aura "beaucoup souffert pendant les entraînements, les matches et dans le vestiaire", selon ses dires. Ainsi, l’élimination brutale du Final 8 par un Bayern Munich (8-2) impitoyable n’aura pas été le déclencheur, simplement le détonateur d'un feuilleton inattendu. "Cela faisait déjà un moment que je songeais à cette décision", poursuit-il.
ET MAINTENANT ?
Voilà donc la situation à l’amorce d’une saison pas comme les autres au Barça. Oui, Lionel Messi, son symbole, son icône, a voulu quitter le navire, désespéré par les capitaines en charge du cargo barcelonais. Mais, retenu de force – ou par la force des millions demandés, c’est selon -, il va devoir rester pour se battre pour un projet auquel il ne semble plus croire. "En fait, maintenant je ne sais pas ce qui va se passer, avoue-t-il. Il y a un nouveau coach (Ronald Koeman) et de nouvelles idées. C'est bien, mais il faut ensuite voir comment l'équipe réagit et si oui ou non nous pourrons performer au plus haut-niveau".
Au milieu de tout ça, l’Argentin s’est fixé une mission : continuer à donner le meilleur pour son club de toujours. "Je vais continuer au Barça et mon attitude ne changera pas, peu importe où j'ai voulu aller, explique-t-il encore. Je ferai de mon mieux. J'ai toujours envie de gagner, je suis compétitif et je n'aime pas perdre. Je veux toujours le meilleur pour le club, pour le vestiaire et pour moi-même".
De cette séquence, personne ne sort grandit, surtout pas un Josep Maria Bartoméu qui a réussi son pari de rester ferme mais apparaît plus abimé que jamais. Dès lors, c’est vers mars 2021 que le Barça va se tourner et ces élections essentielles à l’avenir d’un club blaugrana franchement sur la pente raide. L'issue du vote déterminera forcément l’avenir et la fin de carrière du génial argentin. Car, en juin 2021, s’il ne prolonge pas d’ici-là, Messi sera libre comme l’air. Plus d’histoire de clause, plus de millions à gogo, plus de burofax. Alors, pour 2020, c’est bel et bien la fin. Mais pour 2021, ce n’est que le début.