
Une probable coalition entre le NPP (National people’s party), le nouveau parti de Barrow et l’APRC, l’ex-parti au pouvoir, n’était pas à exclure mais ses contours viennent de se dessiner. Dans cet entretien grand format accordé à Eye Africa TV, une chaîne de télévision en ligne, le président Barrow a remis au goût du jour cette perspective. A l’en croire, « si dans l’intérêt du pays, pourquoi pas se rapprocher avec ses ennemis d’hier ? », s’interroge-t-il. C’est dans cet esprit qu’il n’exclut pas une probable coalition avec l’Alliance patriotique pour réorientation et la construction, formation politique dont Jammeh est toujours en tête. Toujours sur les jeux d’alliance politique, Barrow a fait savoir qu’il n’excluait pas une alliance avec son ancien parti, UDP, formation politique qu’il décrit comme son « principal parti d’opposition ».
Pactiser avec le diable
L’opinion n’est pas insensible à ce qui se trame entre Barrow et l’APRC. Chez les membres de la société civile et l’association des victimes, cette perspective serait ni moins ni plus « pactiser avec le diable ». Si l’on n’a toujours pas soldé les abus et crimes économiques commis sous le règne de Jammeh, la Commission de réconciliation est sur la dernière ligne droite. Cette alliance pourrait mettre en mal les conclusions de ladite Commission. Et pour les victimes par la voix de leur président, on voit d’un très mauvais œil ce rapprochement. Pour elles, ce serait également un mauvais message envoyé à ceux qui aspirent au changement et à la fin de l’impunité. A noter qu’avant que Barrow n’émette l’idée d’une possible coalition, les deux formations s’étaient déjà liguées récemment à l’Assemblée nationale pour faire barrage au projet de la nouvelle Constitution.
emediasn
Pactiser avec le diable
L’opinion n’est pas insensible à ce qui se trame entre Barrow et l’APRC. Chez les membres de la société civile et l’association des victimes, cette perspective serait ni moins ni plus « pactiser avec le diable ». Si l’on n’a toujours pas soldé les abus et crimes économiques commis sous le règne de Jammeh, la Commission de réconciliation est sur la dernière ligne droite. Cette alliance pourrait mettre en mal les conclusions de ladite Commission. Et pour les victimes par la voix de leur président, on voit d’un très mauvais œil ce rapprochement. Pour elles, ce serait également un mauvais message envoyé à ceux qui aspirent au changement et à la fin de l’impunité. A noter qu’avant que Barrow n’émette l’idée d’une possible coalition, les deux formations s’étaient déjà liguées récemment à l’Assemblée nationale pour faire barrage au projet de la nouvelle Constitution.
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