
C’est connu, les étudiants du monde entier sont tous solidaires les uns des autres, à fortiori dans notre pays. Lorsqu’une université entame un mouvement de grève, les autres, même s’ils n’ont pas les mêmes revendications les soutiennent sans hésiter. C’est le cas avec la grève des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey qui ont envahi la rue depuis une semaine au moins et qui affrontent le forces de l’ordre à coups de jets de pierres. Bien sûr il y a des blessés tant du côté de la police que des étudiants et de nombreuses arrestations ont été opérées.
Du coup, leurs camarades de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar sont entrés dans la danse, ce qui n’a pas laissé de marbre ceux de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Ces derniers ont bloqué la route nationale et, lors des affrontements qui les ont opposés aux forces de l’ordre, ils ont pu identifier un élément des renseignements généraux qui les avait infiltrés. Ce dernier a été attrapé par les étudiants qui l’ont séquestré. Et, selon un de leurs porte-paroles, ils ne sont pas prêts à le relâcher tant que les forces de l’ordre seront présentes dans le campus pédagogique de l’université de Bambey. En fait, les étudiants de Saint-Louis n’avaient pas prévu d’entrer en grève mais, c’est par solidarité avec leurs camarades de Bambey qu’ils sont sortis dans la rue et bloqué la route nationale.
Quel enseignement faut-il en tirer ? C’est simple ! Lorsque les étudiants observent un mouvement de grève, il n’est pas nécessaire de les réprimer par des hommes armés. Car, rien que la vue de policiers casqués et bottés leur donne l’urticaire et accroît leur détermination à défendre leur droit constitutionnel, celui de protéger l’espace universitaire comme les y autorisent les franchises universitaires.
L’Etat devrait en prendre de la graine et cesser d’intimider les étudiants en leur envoyant des policiers à chaque fois qu’ils veulent exprimer leurs doléances. Les recteurs des universités sont tout aussi responsables des violences qui surviennent car ils sont trop prompts à faire appel aux flics à la moindre volonté des étudiants de manifester, même pacifiquement. Il est grand temps que les franchises universitaires soient appliquées de manière responsable car les étudiants, comme les autres couches de la population ont parfaitement le droit de dire ce qu’ils pensent, de manifester pour obtenir que leurs revendications soient satisfaites. Car, même si l’ordre public doit être maintenu, ce n’est pas une raison valable pour casser de l’étudiant à chaque occsasion.
Du coup, leurs camarades de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar sont entrés dans la danse, ce qui n’a pas laissé de marbre ceux de l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Ces derniers ont bloqué la route nationale et, lors des affrontements qui les ont opposés aux forces de l’ordre, ils ont pu identifier un élément des renseignements généraux qui les avait infiltrés. Ce dernier a été attrapé par les étudiants qui l’ont séquestré. Et, selon un de leurs porte-paroles, ils ne sont pas prêts à le relâcher tant que les forces de l’ordre seront présentes dans le campus pédagogique de l’université de Bambey. En fait, les étudiants de Saint-Louis n’avaient pas prévu d’entrer en grève mais, c’est par solidarité avec leurs camarades de Bambey qu’ils sont sortis dans la rue et bloqué la route nationale.
Quel enseignement faut-il en tirer ? C’est simple ! Lorsque les étudiants observent un mouvement de grève, il n’est pas nécessaire de les réprimer par des hommes armés. Car, rien que la vue de policiers casqués et bottés leur donne l’urticaire et accroît leur détermination à défendre leur droit constitutionnel, celui de protéger l’espace universitaire comme les y autorisent les franchises universitaires.
L’Etat devrait en prendre de la graine et cesser d’intimider les étudiants en leur envoyant des policiers à chaque fois qu’ils veulent exprimer leurs doléances. Les recteurs des universités sont tout aussi responsables des violences qui surviennent car ils sont trop prompts à faire appel aux flics à la moindre volonté des étudiants de manifester, même pacifiquement. Il est grand temps que les franchises universitaires soient appliquées de manière responsable car les étudiants, comme les autres couches de la population ont parfaitement le droit de dire ce qu’ils pensent, de manifester pour obtenir que leurs revendications soient satisfaites. Car, même si l’ordre public doit être maintenu, ce n’est pas une raison valable pour casser de l’étudiant à chaque occsasion.