
Ce dimanche 6 juillet, l’Entente SYTJUST-UNTJ a lancé un appel solennel au président de la République et au Premier ministre, les exhortant à « se saisir personnellement du dossier, afin d’arbitrer en toute impartialité et de permettre l’émergence de la vérité ». Cette requête intervient alors que la crise paralysant les Cours et Tribunaux persiste. Les travailleurs de la justice affirment cependant rester ouverts au dialogue. « Fidèle à son sens des responsabilités et à son attachement à l’État de droit, elle reste pleinement disposée à répondre à toute nouvelle invitation des autorités, qu’elle émane du ministre de la Fonction publique ou du ministre de la Justice », précise leur communiqué.
Toutefois, l’Entente exprime « sa profonde préoccupation » après les déclarations du ministre de la Fonction publique, Olivier BOUCAL, lors d’une émission télévisée ce dimanche. Selon les syndicats, ces propos « traduisent un manque de souci manifeste de la vérité des faits à l’origine de la crise, ainsi qu’une lecture excessivement rigide des textes réglementaires, fondée sur une approche technocratique déconnectée des exigences de paix sociale et de stabilité institutionnelle ».
L’Entente accuse le ministre de s’être « aligné sur une frange de l’administration de la Fonction publique qui, de manière systématique, s’oppose à la mise en œuvre des acquis statutaires des travailleurs de la Justice, en invoquant des interprétations restrictives des textes légaux ».
Pour étayer ses revendications, l’Entente rappelle que « le Conseil des ministres du 25 juillet 2018 a bel et bien adopté deux projets de décrets » concernant le Centre de formation judiciaire et le statut des fonctionnaires de la Justice. « Ces projets figurent noir sur blanc dans le communiqué officiel du Conseil des ministres, largement disponible dans la presse nationale », insiste-t-elle, ajoutant que le ministre « aurait dû se rapprocher du Secrétariat général du gouvernement pour obtenir les copies de ces projets de décrets, au lieu de nier sans fondement leur existence ».
Le document dénonce également une vision « réductrice et juridiquement contestable » du ministre, estimant qu’il est « préoccupant de constater que le ministre de la Fonction publique semble croire que seuls les écrits peuvent faire foi en droit ou en matière syndicale ».
Face à cette impasse, l’Entente maintient son mot d’ordre de grève de 72 heures, qui débutera ce lundi 7 juillet. Les syndicats restent déterminés à poursuivre leur mouvement tant que des solutions concrètes ne seront pas apportées à leurs revendications.
rewmi
Toutefois, l’Entente exprime « sa profonde préoccupation » après les déclarations du ministre de la Fonction publique, Olivier BOUCAL, lors d’une émission télévisée ce dimanche. Selon les syndicats, ces propos « traduisent un manque de souci manifeste de la vérité des faits à l’origine de la crise, ainsi qu’une lecture excessivement rigide des textes réglementaires, fondée sur une approche technocratique déconnectée des exigences de paix sociale et de stabilité institutionnelle ».
L’Entente accuse le ministre de s’être « aligné sur une frange de l’administration de la Fonction publique qui, de manière systématique, s’oppose à la mise en œuvre des acquis statutaires des travailleurs de la Justice, en invoquant des interprétations restrictives des textes légaux ».
Pour étayer ses revendications, l’Entente rappelle que « le Conseil des ministres du 25 juillet 2018 a bel et bien adopté deux projets de décrets » concernant le Centre de formation judiciaire et le statut des fonctionnaires de la Justice. « Ces projets figurent noir sur blanc dans le communiqué officiel du Conseil des ministres, largement disponible dans la presse nationale », insiste-t-elle, ajoutant que le ministre « aurait dû se rapprocher du Secrétariat général du gouvernement pour obtenir les copies de ces projets de décrets, au lieu de nier sans fondement leur existence ».
Le document dénonce également une vision « réductrice et juridiquement contestable » du ministre, estimant qu’il est « préoccupant de constater que le ministre de la Fonction publique semble croire que seuls les écrits peuvent faire foi en droit ou en matière syndicale ».
Face à cette impasse, l’Entente maintient son mot d’ordre de grève de 72 heures, qui débutera ce lundi 7 juillet. Les syndicats restent déterminés à poursuivre leur mouvement tant que des solutions concrètes ne seront pas apportées à leurs revendications.
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