
L'aérodrome de Bulembu n'avait peut-être jamais connu pareil trafic. Mi-avril, plusieurs avions cargo ont atterri sur son tarmac. Des avions remplis de voiture de luxe, d'armes à feu pour les parties de chasse et de passagers : 500 convives issus de 32 nationalités. L'aéroport a donc été exceptionnellement déclaré port d'entrée sur le territoire sud-africain.
L'opposition reproche au pouvoir d'avoir validé cette procédure sans en informer le public dans les délais impartis. L'opposition voulait également savoir si ces passagers étaient en possession de visas.
Depuis une semaine, la presse et l'opposition soulèvent des questions autour d'éventuels passe-droits. Ce vendredi 28 avril, cinq ministres ont donc été mobilisés pour tenter d'éteindre un début d'incendie lors d'une conférence de presse.
Tout est en ordre, répond le gouvernement : les invités ont les papiers nécessaires, les armes importées sont autorisées et aucune devise étrangère n'a été trouvée par les douanes. « Les Sud-Africains ont le droit d'être vigilants, mais on ne devrait pas systématiquement envisager les pires conclusions » déplore le gouvernement. Les Sud-Africains ont appris à se méfier. En 2013, l'ancien président Jacob Zuma avait autorisé la famille Gupta, accusée de corruption, à faire atterrir, sur une base militaire, les invités de leur mariage.
rfi
L'opposition reproche au pouvoir d'avoir validé cette procédure sans en informer le public dans les délais impartis. L'opposition voulait également savoir si ces passagers étaient en possession de visas.
Depuis une semaine, la presse et l'opposition soulèvent des questions autour d'éventuels passe-droits. Ce vendredi 28 avril, cinq ministres ont donc été mobilisés pour tenter d'éteindre un début d'incendie lors d'une conférence de presse.
Tout est en ordre, répond le gouvernement : les invités ont les papiers nécessaires, les armes importées sont autorisées et aucune devise étrangère n'a été trouvée par les douanes. « Les Sud-Africains ont le droit d'être vigilants, mais on ne devrait pas systématiquement envisager les pires conclusions » déplore le gouvernement. Les Sud-Africains ont appris à se méfier. En 2013, l'ancien président Jacob Zuma avait autorisé la famille Gupta, accusée de corruption, à faire atterrir, sur une base militaire, les invités de leur mariage.
rfi