Burkina : des vidéos truquées en soutien au capitaine TRAORE
Selon un article publié par Jeune Afrique, qui s’appuie sur une dépêche de l’AFP, plusieurs vidéos virales circulent depuis avril 2025 sur les réseaux sociaux, montrant des personnalités connues comme Beyoncé, R. Kelly ou un faux pape Léon XIV exprimant un soutien au capitaine Ibrahim TRAORE, président de la transition burkinabè. Ces contenus sont produits à l’aide de l’intelligence artificielle.
L’une des vidéos les plus diffusées montre R. Kelly, actuellement incarcéré, chantant une ode au capitaine Traoré. Une autre met en scène Beyoncé en prière ou en larmes dans différents décors. Un faux pape, présenté comme Léon XIV, y répond à une lettre attribuée au dirigeant burkinabè, évoquant « le cri d’un continent blessé ».
Toujours selon Jeune Afrique, ces vidéos sont relayées notamment dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest anglophone. Des influenceurs africains et activistes installés à l’étranger y participeraient, certains de manière volontaire, d’autres à la demande. Un militant burkinabè basé aux États-Unis serait impliqué dans la coordination d’une partie de cette activité en ligne.
La même source indique que cette diffusion intervient dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso, marqué par une recrudescence d’attaques jihadistes entre mars et avril, et par une tentative de coup d’État avortée. Des critiques récentes du général américain Michael Langley sur l’utilisation présumée des ressources minières par la junte ont été rejetées par Ouagadougou, ainsi que par ses alliés du Mali et du Niger.
Jeune Afrique rapporte également des mesures restrictives à l’encontre des médias : expulsions de journalistes étrangers, pressions sur la presse locale, et risques juridiques liés à la couverture des questions sécuritaires. Selon la même source, le partage de certaines informations peut être interprété comme une « apologie du terrorisme », infraction passible de peines allant d’un à cinq ans de prison. Toujours d’après cette publication, ces contenus s’inscriraient dans une communication politique plus offensive, structurée autour d’un discours anti-impérialiste et souverainiste, amplifié par des relais extérieurs.
Walf
L’une des vidéos les plus diffusées montre R. Kelly, actuellement incarcéré, chantant une ode au capitaine Traoré. Une autre met en scène Beyoncé en prière ou en larmes dans différents décors. Un faux pape, présenté comme Léon XIV, y répond à une lettre attribuée au dirigeant burkinabè, évoquant « le cri d’un continent blessé ».
Toujours selon Jeune Afrique, ces vidéos sont relayées notamment dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest anglophone. Des influenceurs africains et activistes installés à l’étranger y participeraient, certains de manière volontaire, d’autres à la demande. Un militant burkinabè basé aux États-Unis serait impliqué dans la coordination d’une partie de cette activité en ligne.
La même source indique que cette diffusion intervient dans un contexte de dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso, marqué par une recrudescence d’attaques jihadistes entre mars et avril, et par une tentative de coup d’État avortée. Des critiques récentes du général américain Michael Langley sur l’utilisation présumée des ressources minières par la junte ont été rejetées par Ouagadougou, ainsi que par ses alliés du Mali et du Niger.
Jeune Afrique rapporte également des mesures restrictives à l’encontre des médias : expulsions de journalistes étrangers, pressions sur la presse locale, et risques juridiques liés à la couverture des questions sécuritaires. Selon la même source, le partage de certaines informations peut être interprété comme une « apologie du terrorisme », infraction passible de peines allant d’un à cinq ans de prison. Toujours d’après cette publication, ces contenus s’inscriraient dans une communication politique plus offensive, structurée autour d’un discours anti-impérialiste et souverainiste, amplifié par des relais extérieurs.
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