
Alors que les greffiers observent une grève de 72 heures à compter de ce lundi 14 juillet 2025, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, appelle au dialogue et rappelle l’attachement de l’État au respect des textes encadrant la fonction publique.
L’Entente SYTJUST–UNTJ, regroupement syndical des travailleurs de la Justice, exige une série de mesures correctives pour ce qu’elle qualifie d’« injustice flagrante ». Parmi les principales revendications : l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, le reclassement des agents des hiérarchies B et C dans le corps des agents de greffe professionnels (AGP), la reconnaissance du rôle fondamental des greffiers dans le système judiciaire et l’ouverture immédiate d’un dialogue sérieux avec le gouvernement.
Dans une déclaration faite dimanche sur la RTS, Olivier Boucal a tenu à clarifier sa position, souvent mal interprétée : « On a pioché un mot dans mon discours pour créer une polémique. J’ai simplement mis en garde contre des attitudes pouvant être perçues comme du chantage, car nous sommes dans une dynamique constructive avec les syndicats. »
Sur le fond, le ministre reconnaît qu’il existe une convergence sur la nécessité de reclasser les greffiers. « Nous sommes d’accord pour leur alignement à la hiérarchie A. Ce sont les modalités de ce reclassement qui posent débat, notamment la nécessité d’une formation, exigée par les textes », a-t-il expliqué.
Le cœur du blocage réside dans l’obligation de formation prévue par la loi pour tout passage d’une hiérarchie à une autre. « Tous les textes encadrant la fonction publique, y compris la loi 61-33, posent la formation comme principe. Ce n’est pas une option. »
Malgré cette position de principe, Olivier Boucal se dit ouvert aux concessions : « Nous avons proposé plusieurs formats de formation – à distance, en séminaire ou en alternance – afin que les greffiers ne désertent pas les juridictions. »
Le ministre souligne que la fonction publique gère des équilibres et qu’une mesure isolée ne doit pas créer d’inégalités entre les différents corps. Il ajoute : « Nous ne sommes pas fermés. Une réunion est prévue avec les syndicats. L’objectif est de sortir de cette crise par le dialogue. »
Rts
L’Entente SYTJUST–UNTJ, regroupement syndical des travailleurs de la Justice, exige une série de mesures correctives pour ce qu’elle qualifie d’« injustice flagrante ». Parmi les principales revendications : l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, le reclassement des agents des hiérarchies B et C dans le corps des agents de greffe professionnels (AGP), la reconnaissance du rôle fondamental des greffiers dans le système judiciaire et l’ouverture immédiate d’un dialogue sérieux avec le gouvernement.
Dans une déclaration faite dimanche sur la RTS, Olivier Boucal a tenu à clarifier sa position, souvent mal interprétée : « On a pioché un mot dans mon discours pour créer une polémique. J’ai simplement mis en garde contre des attitudes pouvant être perçues comme du chantage, car nous sommes dans une dynamique constructive avec les syndicats. »
Sur le fond, le ministre reconnaît qu’il existe une convergence sur la nécessité de reclasser les greffiers. « Nous sommes d’accord pour leur alignement à la hiérarchie A. Ce sont les modalités de ce reclassement qui posent débat, notamment la nécessité d’une formation, exigée par les textes », a-t-il expliqué.
Le cœur du blocage réside dans l’obligation de formation prévue par la loi pour tout passage d’une hiérarchie à une autre. « Tous les textes encadrant la fonction publique, y compris la loi 61-33, posent la formation comme principe. Ce n’est pas une option. »
Malgré cette position de principe, Olivier Boucal se dit ouvert aux concessions : « Nous avons proposé plusieurs formats de formation – à distance, en séminaire ou en alternance – afin que les greffiers ne désertent pas les juridictions. »
Le ministre souligne que la fonction publique gère des équilibres et qu’une mesure isolée ne doit pas créer d’inégalités entre les différents corps. Il ajoute : « Nous ne sommes pas fermés. Une réunion est prévue avec les syndicats. L’objectif est de sortir de cette crise par le dialogue. »
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