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GUEDIAWAYE- SON GÉNITEUR REFUSE DE LUI ACHETER DE LA CIGARETTE - Le drogué, Samba Thiam, brandit un couteau contre son papa et menace de le tuer

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 22 Avril 2020 à 01:37 modifié le Mercredi 22 Avril 2020 - 01:44

2 ans dont 3 mois de prison ferme. C’est la peine que le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a infligé au jeune Samba Ngom, qui a osé menacer son père de mort. La raison de sa colère : Son papa a refusé de lui acheter un paquet de cigarettes. Révélations exclusives de dakarposte!


GUEDIAWAYE- SON GÉNITEUR REFUSE DE LUI ACHETER DE LA CIGARETTE - Le drogué, Samba Thiam, brandit un couteau contre son papa et menace de le tuer
 Alors que le virus du covid-19 sème la panique dans tout le territoire national et dans le monde, dans l’intimité des foyers sénégalais des virus, aussi virulents que le Covid-19, hantent les familles. Si ne n’est pas le papa violent, la maman insupportable, c’est l’enfant terrible qui déstabilise la quiétude de la maison. Samba Thiam en fait partie. Fils d’une famille de Guédiawaye, le jeune homme a pété un câble face au refus de son père de lui acheter un paquet de cigarettes. Le fils indigne, se retirant dans sa chambre, y revient avec un couteau. Et menace d’en finir avec son Géniteur. C’était le 16 mars 2020 à Guédiawaye. Réalisant que son fils est sous l’emprise de la drogue, Mamadou Ngom a appelé la police de la localité qui a interpelé la cible. Mais ce n’était que le début de la débâcle de Samba. Pour le corriger, son papa a porté plainte contre lui. D’où la procédure de menace de mort et de détention illégale d'arme retenue, objet de son procès.  

 «Ma maman m'a menacé avec un pilon et j’ai sorti le couteau… » 

Ce moment de déviance perdra Samba Ngom. Jugé par le tribunal de flagrants délits de Dakar, dakarposte a appris qu'il a écopé de deux ans dont 3 mois de prison ferme. Mais, lors du procès, il a contredit son papa. Réfutant la menace de mort, il ne reconnait que la détention d'armes. Posant à la balance un contentieux familial, il tente, gauchement, de se défendre: « Je ne pouvais plus supporter que mon père frappe mon petit frère juste parce qu’il a perdu son téléphone portable». A la question de savoir comment il a osé brandir un couteau en direction de son père, il dira : «J’étais  noir de colère c’est pourquoi j'ai intervenu. Mais j’ai réagi ainsi c’est parce que ma maman m'a menacé avec un pilon. C'est à ce moment-là que j'ai sorti le couteau que j'avais gardé dans ma chambre. Et je l’ai menacé.» Avouant avoir tenu tête à son papa, il reconnait que son papa subvient à  tous ses besoins. «Il m'achète quotidiennement de la cigarette. Parce que je ne travaille pas» rétorque-t-il.

«J'avais  arrêté ma désintoxication mais je regrette de l'avoir interrompu.»

Et si Samba est dans cet état, c’est parce que c’est un drogué.   «Tu es sous traitement de désintoxication» lui a demandé le juge. Samba de répondre : « J'ai arrêté le traitement de désintoxication car j'avais retrouvé toutes mes facultés mentales.» Pas complètement. Et c’est lui qui le reconnait : «Je regrette de l'avoir interrompu. Maintenant, je me rends compte que je fais des bêtises depuis mon adolescence. J'ai décidé de changer. Mais mon père ne me crois pas» jure-t-il. Au substitut du procureur de lui rétorquer : «Si tu as réellement changé, il faut le prouver», dit le substitut du procureur. Au juge, le pauvre papa confie que c'est troisième fois que son fils aîné lui profère des menaces de mort. « J'ai désisté à deux plaintes contre lui. Cette fois-ci, il a fumé du chanvre indien. Et il est venu me demander de lui donner de l'argent pour qu’il achète un paquet de cigarettes. J’ai refusé, il a brandit un couteau. Et il nous a menacé de mort », se rappelle le papa lors des débats au fond. 
Un étudiant en médecine, ligoté et rapatrié de la France par la police des frontières
Samba Thiam est pour son père un véritable échec. Revenant sur le parcours de son aîné, il confie, le cœur meurtri : «Mon fils a commencé à s'adonner à la consommation de la drogue en classe de seconde. Quand il a eu son Baccalauréat, il a été orienté à la faculté de médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il m'avait dit qu'il ne pourrait pas habiter à Guédiawaye. Je lui ai acheté une moto et j’ai loué une chambre à  Hann Maristes. Malgré cela, il a échoué. Je l’ai envoyé en France pour qu'il poursuive ses études. Mais, il a continué de s'adonner à la consommation de la drogue. Et  comme il est devenu violent, il a été ligoté puis rapatrié par la police des frontières. Maintenant, en tant que père, je veux qu’il soit puni et corrigé avant que le pire ne se produise. Il est dépendant de la drogue», a sollicité la partie civile. Et le tribunal lui a accordé sa demande. 

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