La précarité frappe aux portes. Et il n’était pas question pour elles de se retrouver dans la dèche. Pour ces demoiselles, seules leurs vieilles attitudes pouvaient équilibrer leurs finances. Alors, F. Diouf (21 ans) née en 1999 et Sokhna Sarr (22 ans) ont continué à exercer leur travail de prostitution. Seulement, la St-louisienne et la Thiessoise ont été balancées par leur voisinage qui a alerté les gendarmes de la brigade Foire. Qui, les ont arrêtées et déférées au parquet hier, jeudi 24 avril 2020. Comment les pandores ont pu réussir leur arrestation dans la nuit du 23 au 24 avril 2020 à 4 heures du matin ? Dakarposte a appris de bonnes sources qu’ informés de l’existence, à Nord Foire, d’un salon de massage qui recevait des clients la nuit, en plein couvre-feu, les hommes en bleu se sont dépêchés sur les lieux. La population de la localité, qui se plaignait de voir des gens entrer et sortir en plein confinement, a vite fait d’alerter.
Le client s'enfuit, beaucoup de préservatifs dans la poubelle, un fraîchement utilisé découvert
Sur place, les gendarmes ont eu la preuve des allégations des voisins. Dès leur arrivée à la maison suspecte, ils ont vu un homme en sortir. Mais, il a pris la fuite et a pu s’échapper. A l’intérieur, les gendarmes ont trouvé les filles. En talon, avec tout l’arsenal qu’il faut, elles ont, apprend-on, reconnu leur acte. Surtout que, dans la poubelle, beaucoup de préservatifs, déjà utilisés, ont été retrouvés. Pis, un préservatif fraîchement utilisé aussi. Les pandores, dans leur fouille, n’ont retrouvé ni masque de protection ni gel antiseptique dans la maison. Ce qui faisait de cette maison un facteur de contamination à grande échelle. Conduites à la gendarmerie, les enquêteurs découvrent que l’une des filles n’avait pas de carnet sanitaire. Seule l’une en avait, souffle-t-on, alors qu’elles se prostituent ensemble et se cotisent pour payer leur chambre. Comme l’une d’elles faisait travailler l’autre pour l’aider à payer la chambre, elle est poursuivie de proxénétisme. L’autre, de prostitution clandestine.
Le client s'enfuit, beaucoup de préservatifs dans la poubelle, un fraîchement utilisé découvert
Sur place, les gendarmes ont eu la preuve des allégations des voisins. Dès leur arrivée à la maison suspecte, ils ont vu un homme en sortir. Mais, il a pris la fuite et a pu s’échapper. A l’intérieur, les gendarmes ont trouvé les filles. En talon, avec tout l’arsenal qu’il faut, elles ont, apprend-on, reconnu leur acte. Surtout que, dans la poubelle, beaucoup de préservatifs, déjà utilisés, ont été retrouvés. Pis, un préservatif fraîchement utilisé aussi. Les pandores, dans leur fouille, n’ont retrouvé ni masque de protection ni gel antiseptique dans la maison. Ce qui faisait de cette maison un facteur de contamination à grande échelle. Conduites à la gendarmerie, les enquêteurs découvrent que l’une des filles n’avait pas de carnet sanitaire. Seule l’une en avait, souffle-t-on, alors qu’elles se prostituent ensemble et se cotisent pour payer leur chambre. Comme l’une d’elles faisait travailler l’autre pour l’aider à payer la chambre, elle est poursuivie de proxénétisme. L’autre, de prostitution clandestine.