Le 28 septembre 1958, le jeune maire et député (RDA, Rassemblement démocratique africain, apparenté PC) du territoire, Ahmed Sékou Touré, a opposé un “non” catégorique, au référendum instituant une «communauté» franco-africaine, proposée par le général de Gaulle. «Nous ne renoncerons pas et nous ne renoncerons jamais au droit légitime et naturel à l’indépendance.» «Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage», a déclaré Sékou Touré (36 ans). A ces mots, la Guinée d’alors, s’est opposée à la volonté du colon, devenant le premier pays d’Afrique subsaharienne à devenir indépendant de la France.
62 ans plus tard, l’actuel chef d’Etat de la Guinée Alpha Condé, est revenue sur cet acte qui a fortement marqué l’histoire du pays et estime que le « non de 1958″, est à l’origine des relations compliquées entre la France et la Guinée.
« Beaucoup ne connaissent pas l’histoire de la Guinée. Parmi les pays francophones, la Guinée a une histoire particulière. Depuis 1958, la Guinée a voté non. Donc, nos relations avec la France ont été très différentes des relations entre la France et les autres pays francophones. Ce qui, parfois complique les choses, parce que très souvent, les gens ont tendance, lorsqu’il s’agit des pays francophones, à avoir l’avis de la France… ça ne facilite pas toujours les choses« , a rappelé vendredi 25 septembre Alpha Condé, lors d’une cérémonie de décoration tenue au palais Sékhoutourea.
62 ans plus tard, l’actuel chef d’Etat de la Guinée Alpha Condé, est revenue sur cet acte qui a fortement marqué l’histoire du pays et estime que le « non de 1958″, est à l’origine des relations compliquées entre la France et la Guinée.
« Beaucoup ne connaissent pas l’histoire de la Guinée. Parmi les pays francophones, la Guinée a une histoire particulière. Depuis 1958, la Guinée a voté non. Donc, nos relations avec la France ont été très différentes des relations entre la France et les autres pays francophones. Ce qui, parfois complique les choses, parce que très souvent, les gens ont tendance, lorsqu’il s’agit des pays francophones, à avoir l’avis de la France… ça ne facilite pas toujours les choses« , a rappelé vendredi 25 septembre Alpha Condé, lors d’une cérémonie de décoration tenue au palais Sékhoutourea.